«Je ne m'en souviens pas. Mais je peux envoyer un chèque tout de suite» Gérard Longuet, alors conseiller politique de Nicolas Sarkozy a séjourné durant deux jours en 2006 dans un hôtel de luxe, aux frais du régime de l'ancien président Ben Ali, affirme Les Inrocks. Selon l'hebdomadaire, Gérard Longuet, aujourd'hui ministre de la Défense, effectuait alors une croisière en Méditerranée avec son ami le journaliste économique Jean-Marc Sylvestre. S'appuyant sur des documents de l'Agence tunisienne de communication externe (ATCE), les deux personnalités auraient passé deux nuits dans un palace, "The Résidence", à Gammarth. Interrogé par l'hebdomadaire, Gérard Longuet affirme ne pas se souvenir avoir été invité. "Je ne me souviens pas d'avoir été invité, il est possible que cela se soit fait, je ne m'en suis pas personnellement occupé et ne me suis pas posé la question. Ce n'est pas moi qui leur ai demandé en tout cas. Mais si le gouvernement tunisien a le sentiment que je n'ai pas payé, je peux lui envoyer un chèque tout de suite, ça ne me pose pas de problème"; déclare le ministre. Hier, Gérard Longuet a affirmé qu'il ne démissionnera pas du gouvernement après ce séjour en Tunisie, indique France-Soir. Mais il a réaffirmé qu'il était prêt à rembourser. Michèle Alliot-Marie, ex-ministre des Affaires étrangères, avait dû quitter le gouvernement Fillon suite à une vive polémique sur son séjour en Tunisie à Noël. D'après le Post.fr
L'UTICA dénonce l'amnistie sur les chèques sans provisions L'UTICA dénonce la dépénalisation des chèques sans provisions et considère que cette dépénalisation fait perdre au chèque sa valeur et son importance en tant que moyen de paiement. Consciente des enjeux socio-économiques qui ont amené le Gouvernement Provisoire à prendre la décision d'une amnistie sur les chèques sans provisions, ainsi que les bonnes intentions telles que stipulées dans l'exposé des motifs du décret loi (impulser l'activité économique et offrir l'opportunité de régulariser certaines situations économiques et sociales…), l'UTICA considère que l'Etat a le droit d'amnistier ses créances mais ne devrait en aucun cas outrepasser sur ce qui revient à autrui, et demande la révision de ce texte. L'UTICA propose, dans ce même cadre, d'accorder un sursis de 3 à 6 mois aux émetteurs des chèques sans provisions pour régulariser leurs situations vis-à-vis des bénéficiaires. Par ailleurs, l'Organisation patronale appelle le Gouvernement provisoire à une concertation sur les sujets économiques et sociaux et ce dans l'intérêt général de notre pays.
Le bâtonnier Me Kilani honoré de la Médaille d'or de la ville de Grenoble A l'occasion de la rentrée du barreau de Grenoble (France), le 26 mai, le Maire de la ville Michel Destot a remis au bâtonnier de l'Ordre national des avocats tunisiens Me Abderrazak Kilani la Médaille d'or de la ville de Grenoble en soulignant : « Je suis honoré de vous remettre cette médaille en reconnaissance de votre dévouement en faveur d'une justice forte et indépendante et de votre engagement pour la démocratie aux côtés du peuple tunisien pendant la Révolution du jasmin » La Médaille d'or de la ville de Grenoble est la plus haute récompense de la ville. Me Kilani, au cours de la remise de cette médaille, a eu droit à une grande ovation. Rappelons que le bâtonnier du bureau de Tunisie a participé le 13 décembre 2010, au bicentenaire du barreau de Grenoble. Il a déclaré à cette occasion : « Je suis heureux en tant qu'ancien étudiant de Grenoble de revenir dans cette ville qui m'a accueilli avec beaucoup d'amour et de tendresse ». Me Kilani a fait ses études de droit à Grenoble de 1973 à 1979. Il a eu notamment comme professeur Mes Claude Beer et Noël Dejean De La Bâtie. Néjib SASSI
Appui budgétaire de 500 millions de dollars de la BAD Un appui budgétaire exceptionnel sera débloqué en une seule tranche par la Banque africaine de développement (BAD), au profit de la Tunisie, a annoncé lundi cette institution. La banque a précisé dans un communiqué, qu'elle avait approuvé ce prêt, afin de soutenir le Gouvernement provisoire tunisien dans la phase de transition d'après la révolution du 14 Janvier. "L'objectif est d'aider à restaurer la stabilité socio-économique en Tunisie et de permettre une croissance mieux distribuée et bénéfique pour tous les Tunisiens" a indiqué la BAD.