Le Premier ministre au sein du Gouvernement transitoire, Béji Caïd Essebsi, a indiqué, mardi 6 septembre 2011, au cours d'une conférence de presse, tenue au palais du Gouvernement à la Kasbah que le référendum «auquel avaient appelées, dernièrement plusieurs parties, ne relève pas seulement des prérogatives du gouvernement de transition». M. Caïd Essebsi a ajouté que l'organisation d'un référendum peut faire l'objet d'une concertation entre toutes les parties présentes sur la scène politique nationale : président de la République par intérim, partis nationaux, haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique. Le Premier ministre a, d'autre part, annoncé, la décision «d'arrêter toute activité syndicale des forces de sécurité au vu des dangers qu'elle représente pour la sécurité du pays». Il a exprimé son étonnement face au communiqué rendu public par l'Union des syndicats des forces de sécurité intérieure, communiqué «qui incite à l'insurrection», précisant que toute activité syndicale menée dans ce cadre sera sanctionnée conformément à la loi.