Le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit 2011 du Parlement européen a été attribué à un groupe de cinq militants du printemps arabe, dont Mohamed Bouazizi, en reconnaissance et soutien pour leur combat en faveur de la liberté et des droits de l'Homme. Le prix est accompagné d'une récompense de 50.000 euros. Le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit a été attribué, cette année, à titre posthume à Mohamed Bouazizi (Tunisie), à Asmaa Mahfouz (Egypte), à Ahmed al-Zubair Ahmed al-Sanusi (Libye) ainsi que Razan Zeitouneh et Ali Farzat (Syrie). Il sera remis aux lauréats par le Président Jerzy Buzek, lors d'une session solennelle du Parlement à Strasbourg, le 14 décembre 2011. Le Président Buzek a souligné, jeudi 27 octobre 2011, que «ces personnes ont contribué à des changements historiques dans le monde arabe et cette récompense réaffirme la solidarité et le soutien ferme du Parlement à leur lutte pour la liberté, la démocratie et la fin des régimes autoritaires». Il a ajouté: «leur récompense est un symbole pour tous ceux qui travaillent pour la dignité, la démocratie et les droits fondamentaux dans le monde arabe et au-delà». Notons que le prix Sakharov pour la liberté de pensée, nommé en l'honneur du physicien soviétique et dissident politique Andreï Sakharov, a été décerné par le Parlement européen chaque année depuis 1988 à des individus ou à des organisations qui ont apporté une contribution importante à la lutte pour les droits de l'Homme ou la démocratie. Cette année, les deux autres finalistes en lice étaient le militant pour les droits civiques biélorusse et journaliste, Dzmitry Bandarenk, et la communauté de paix colombienne de San José de Apartado. I.N.