Dans un communiqué publié mercredi 11 juillet 2012, la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) a fait part de son étonnement de la grève observée le jour même par les chauffeurs de trains et les agents de stations dans la région de Gafsa. La société a indiqué que la grève a eu lieu en dépit des efforts consentis par la Direction générale de la société et des réunions tenues avec la Fédération générale des agents des chemins de fer relevant de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), en vue de trouver des solutions adéquates. Parmi les revendications soumises à la commission, figure le règlement des dossiers de certains agents dont le taux d'endettement est de 40% et peut atteindre 100% pour certains cas. Selon ce communiqué, la SNCFT a estimé que la revendication de la partie syndicale à Gafsa portant sur l'octroi aux agents de nouveaux crédits est «illégale» et relève «du domaine de l'impossible» surtout que ces agents seront à la retraite prochainement. La SNCFT a, également, expliqué que la priorité lui a été donnée par la compagnie de phosphate de Gafsa (CPG), pour assurer le transport de sa production, et envisage aussi de réviser ses tarifs dans l'intérêt des deux parties. «La fréquence des sit-in et des grèves ainsi que, la perturbation de l'activité du transport ont poussé la CPG à recourir à d'autres moyens de transport terrestre», indique le communiqué.
