Répliquant aux récentes déclarations de Béji Caïd Essebsi, qui a affirmé qu' « une deuxième révolution était inéluctable » ainsi qu'à Hamma Hammami qui fustige « l'échec du gouvernement Ennahdha », Lotfi Zitoun, ministre conseiller auprès du chef du gouvernement, affirme qu'une nouvelle révolution serait « inévitable », en effet, mais que cette fois-ci, elle serait « faite par les nahdhaouis ». Dans une déclaration au quotidien « Al Chourouk », en date du 10 août 2012, Lotfi Zitoun déclare que ceux qu'il qualifie de « forces de la contre-révolution » ne réussiront pas à entraver la voie révolutionnaire et réformiste, qui ne sera pas affectée par les surenchères et les tentatives de sabotage de ces derniers. Et d'ajouter : « une nouvelle révolution est à venir, mais émanera des urnes, à travers lesquelles les électeurs pourront confirmer leur confiance en Ennahdha ». Lotfi Zitoun a, également, minimisé l'impact des « campagnes de diffamation contre le gouvernement, Ennahdha et la Troïka » affirmant que « tout va pour le mieux pour le pouvoir légitime et démocratiquement élu, qui s'engage essentiellement à la réalisation des objectifs de la révolution et des revendications citoyennes ». Lotfi Zitoun affirme que les identités des auteurs de troubles et de tentatives de discréditation du travail du gouvernement, impliqués dans la corruption de l'ancien régime, seront dénoncés à l'opinion publique ». Et de conclure : « Le peuple tunisien est capable de comprendre les événements qui se déroulent aujourd'hui et de faire la différence lors du vote, comme il l'a fait le 23 octobre dernier ».