Prenant part au débat du 4 septembre 2012 sur France 24, Karim Azouz, représentant d'Ennahdha à Paris a commencé son intervention en s'attaquant directement et clairement à la personne de Iyadh Ben Achour, l'accusant de passivité voire de complaisance avec l'ancien régime. Par ailleurs, Karim Azouz a affirmé que les inquiétudes ressenties et rapportées par les médias ne dépassent pas celles de "certaines femmes de la bourgeoisie". Incité à être plus précis par l'animatrice du débat, M. Azouz a affirmé qu'il s'agit de certaines femmes minoritaires, appartenant à certains partis politiques de l'opposition. S'agit-il de niveau social ou de tendance politique? Le représentant d'Ennahdha semble s'emmêler les pinceaux. Il a par ailleurs affirmé : "Il ne faut pas écouter seulement ces gens huppés qui circulent dans des BMW, qui résident à la Marsa et qui peuvent parler à la télé française. Il faut, également, écouter les inquiétudes populaires de voir le pays déraper du processus démocratique, car il y a des appels à l'armée pour arrêter le processus démocratique!". Il a conclu par affirmer : «En Tunisie, nous vivons dans une société qui vit, qui bout et c'est très bien, car c'est ça la démocratie !».