Dans un article paru dans le journal "Le Monde", en date d'aujourd'hui lundi 8 octobre 2012, les autorités françaises auraient établi un lien direct entre le groupe d'islamistes radicaux opérant en France et Hassen Brik, le salafiste tunisien. En effet, selon ledit article, "les enquêteurs se concentrent désormais sur les ramifications éventuelles du groupe d'islamistes radicaux démantelé samedi 6 octobre, à Cannes, à Strasbourg et en région parisienne… Le leader présumé du groupe, Jérémy Louis-Sidney, 33 ans, tué lors de son interpellation à Strasbourg, aurait effectué au moins un séjour suspect en Tunisie, cette année". Par ailleurs, le même article précise que "l'un des hommes interpellés à Cannes affiche, lui, sur Facebook, sa sympathie pour le Tunisien Hassen Brik, porte-parole d'Ansar Al-Charia, un groupe de salafistes radicaux dirigé par Abou Iyadh, recherché par la police tunisienne depuis l'attaque de l'ambassade américaine le 14 septembre". "Hassen Brik a été arrêté quelques jours après et mis en examen pour atteinte à la sûreté de l'Etat. Le profil Facebook du jeune homme, qui pose armé sur plusieurs photos, a été retiré du réseau social", selon cet article du journal "Le Monde".