Dans une interview accordée à RFI, publiée ce lundi 15 octobre 2012, Moncef Marzouki est revenu sur la situation tendue qui prévalait en Tunisie, notamment avec le parti islamiste Ennahdha. Lors de cet entretien, le président de la République tunisienne s'est présenté comme un garant des libertés et des droits et affirmé que la prochaine Constitution allait en ce sens, malgré plusieurs polémiques, telles que celle de la complémentarité, « balayées d'un revers de la main », selon les propos de Marzouki. Suite à la polémique créée par la diffusion de la vidéo controversée de Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki affirme qu'il allait « exiger des clarifications », soulignant que l'accord conclu avec ces derniers l'avait été « pour promouvoir la démocratie des droits de l'Homme, pour promouvoir un Etat laïque et une société moderne », et que pour que cet accord soit reconduit, il faudra des garanties sérieuses quant aux intentions des islamistes. Revenant sur l'affaire Baghdadi Mahmoudi, le président de la République a déclaré avoir eu l'intention de démissionner et rédigé sa lettre de démission. Considérant que cet acte allait « bousculer le pays et le précipiter dans une grave crise », il a finalement « accepté de ne pas démissionner ». M.B.H Cliquer ici pour lire l'intégralité de l'interview