Le cirque continue à l'ANC. Après avoir jugé que le profanateur du mausolée de Bourguiba n'était là que pour offrir un bouquet de fleurs, Meherzia Laâbidi persiste et signe dans son arrogance et jugements préparés à l'avance. C'était ce matin, mardi 4 décembre 2012, à l'ANC à propos de l'incident de Karim Krifa (voir notre article à ce sujet) survenu la semaine dernière. Pour Mme Laâbidi, la messe est dite, M. Krifa est coupable et il doit s'excuser. Elle a refusé, carrément, de lui donner la parole s'il allait dire autre chose que présenter des excuses. Elle voulait en finir et clore ce dossier. Ne se laissant pas intimider, le député d'El Moubadara a rappelé que, dans cette affaire, c'était lui qui a été insulté et qu'il fallait laisser la commission d'enquête se prononcer d'abord. Calmement, en toute sérénité, il a indiqué : «Si la commission d'enquête établit que je suis fautif, je vous promets de présenter mes excuses. Laissons-la se prononcer », a déclaré le député dans un chahut extraordinaire. Les députés de la troïka et quelques autres ne voulaient entendre que des excuses, convaincus de leur bon droit !
