Un communiqué cosigné par quatre des anciens présidents directeurs généraux (PDG) de la télévision publique nationale, Ibrahim Fridhi, Moncef Gouja, Hédi Ben Nassr et Mohamed Fehri Chelbi, a été diffusé suite à la décision hier 3 janvier 2013, émanant de la Chambre des mises en accusation près la Cour d'appel de Tunis, d'émettre des mandats de dépôt à l'encontre des autres accusés dans l'affaire dite de Cactus, à savoir cinq anciens PDG de la Télévision publique tunisienne. Selon ce communiqué, ces PDG ont affirmé s'être, jusque-là, abstenus de s'exprimer dans les médias par respect à l'institution judiciaire et afin d'éviter toute pression. Sauf que, vu l'ampleur qu'a prise l'affaire et l'intérêt de l'opinion publique, ces quatre signataires ont décidé de faire part de leur point de vue, étant la deuxième partie dans ce dossier. Ainsi, tout en affirmant n'éprouver aucune rancœur vis-à-vis du directeur de Cactus, les quatre PDG déclarent qu'ils ont exercé leurs missions dans le strict respect de la loi, et ce, en dépit des pressions qu'il subissaient. Les cosignataires affirment donc n'avoir bénéficié d'aucun intérêt matériel ou moral lors de l'exercice de leurs missions. La courte durée de leurs mandats en est la preuve. Enfin, ces PDG expriment leur attachement à la Justice loin des amalgames ou des préjugés.