Mandat de dépôt à l'encontre de l'ex-ministre de la Justice Sadok Chaabane Le juge d'instruction de Grombalia a émis, hier, un mandat de dépôt à l'encontre de l'ex-ministre de la Justice Sadok Chaabane, sur fond de l'affaire du meurtre, en 1991, du militant du mouvement Ennahdha Rachid Chemakhi, sous la torture, au district de la garde nationale à Nabeul, a-t-on appris auprès du ministère de la Justice. Le juge d'instruction près le tribunal de première instance de Grombalia avait interrogé, l'année dernière dans la même affaire, l'ancien directeur de la ssreté nationale Mohamed Ali Ganzoui, et auditionné l'ex-ministre de la Justice et des droits de l'Homme Bechir Tekkari comme témoin. Le juge avait, également, lancé des mandats de dépôt à l'encontre de trois médecins et trois mandats d'amener à l'encontre du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, du directeur de l'hôpital régional de Nabeul en octobre 1991 et du lieutenant colonel à la garde nationale de Nabeul et chef de la brigade d'investigations à l'époque Abdelfattah Adib, en tant que premier suspect dans l'affaire.
Sami Fehri maintenu en détention, mandat de dépôt contre 5 anciens PDG de la télé Comme l'a pressenti et déclaré son avocate Sonia Dahmani il y a quelques jours, Sami Fehri a été maintenu en détention. Ainsi en a décidé la chambre de mises en accusation près la Cour d'appel de Tunis. La chambre a décidé d'émettre des mandats de dépôt à l'encontre des autres accusés dans l'affaire dite de Cactus, à savoir cinq anciens PDG de la Télévision publique tunisienne. Il s'agit de Brahim Fridhi, Hédi Ben Nasr, Mustapha Khammari, Moncef Gouja et Mohamed Fehri Chelbi. (Businessnews)
D'anciens patrons de la télévision tunisienne attachés à “une justice équitable" D'anciens présidents directeurs-généraux de l'établissement de la télévision tunisienne (ETT) cités dans l'affaire de la société de production “Cactus prod" ont affirmé, jeudi, leur attachement à une “justice équitable loin de tous préjugés". Brahim Fridhi, Moncef Gouja, Hédi Ben Nasr et Mohamed Fehri Chalbi ont souligné, dans un communiqué commun,qu'ils se sont abstenus de toutes déclarations publiques “pour laisser la justice suivre sans cours, sans pressions aucunes". Les anciens PDG de la télévision tunisienne ont en outre affirmé n'avoir reçu “aucun avantage matériel ou moral" durant leurs mandats à la tête de l'ETT, et ne porter “aucuns ressentiments à l'égard de Sami Fehri'. Ils ont déclaré avoir subi différentes pressions lors de l'exercice de leurs fonctions, et s'être tenus à l'application de la loi dans l'intérêt du service public. Réaffirmant leur respect pour la confidentialité de l'investigation et leur confiance en la justice, les co- signataires ont indiqué que ce communiqué intervient “à la lumière des derniers développements et de l'ampleur qu'a pris cette affaire dans les médias, apportant à l'opinion publique une seule version des faits".
Nidaa Tounès va recourir à la CPI pour crime contre l'humanité Nidaa Tounès a décidé de déposer une plainte devant la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crime contre l'humanité “commis par les reponsables des agressions contre ses militants et ses bureaux", a déclaré à l'agence TAP l'avocat du parti Me Abdessattar Messaoudi. “Le parti déposera une plainte officielle devant le procureur général de la CPI à la Haye, dans les prochains jours, en invoquant les articles 7 et 15 du Statut de Rome ratifié par la Tunisie en 2011", a indiqué Me Messaoudi. Le Statut de Rome autorise le procureur général à enquêter d'office sur la base d'informations ralatives à des crimes qui relèvent de la compétence de la CPI, a-t-il précisé. Nidaa Tounès a élaboré, a souligné Me Messaoudi, un dossier comportant plusieurs présomptions, écrites et vocales, prouvant l'implication des parties qui le ciblent, ainsi que des vidéos des attaques contre ses bureaux dans diverses régions du pays, notamment Sfax, Tataouine, Kélibia, Ksar Hellal, Djerba, Testour et Tunis. Les accusations sont portées contre des parties sécuritaires et politiques ainsi que les ligues de protection de la révolution dans tout le pays, a avancé l'avocat. La liste sécuritaire comprend le ministre de l'Intérieur, les directeurs généraux des services communs, de la sécurité publique et des brigades d'interventions ainsi que les chefs des distrcits de la sécurité publique dans les régions où ont eu lieu les agressions. La lise des hommes politiques comprend Rached Ghannouchi, Ameur Larayedh, Houcine Jaziri, Walid Bennani et Habib Ellouz (Ennahdha), Mohamed Abbou, Samir Ben Amor (CPR) Abderraouf Ayadi (Wafa) ainsi que plusieurs gouverneurs et le président de la ligue de protection de la révolution Mohamed Maalej.
Grève générale à Redeyef pour inclure les victimes du bassin minier parmi les martyrs de la révolution La délégation de Redeyef (gouvernorat de Gafsa) a observé, hier, une grève générale, à l'appel de l'Union locale tunisienne du travail, pour dénoncer “l'exclusion des martyrs et blessés de la révolution en 2008 du décret-loi 97 relatif aux dédommagements des victimes de la révolution du 14 janvier 2011, adopté, il y a environ deux semaines, par l'Assemblée nationale constituante. La correspondante de l'agence TAP a constaté que toutes les activités sont paralysées dans les administrations régionales, les établissements et les services publics et financiers, à l'exception de l'hôpital local et des pharmacies. C'est le cas, aussi, des établissements éducatifs et des locaux commerciaux, à l'exception de quelques uns et les boulangeries qui ont poursuivi le travail d'une façon normale. De nombreux habitants de la ville de Redeyef ont organisé une marche qui a parcouru les principales artères de la ville, brandissant le drapeau national, des banderoles et des photos de martyrs du soulèvement du bassin minier et scandant des slogans exprimant la “fidélité au sang des victimes de ce soulèvement populaire","l'attachement aux droits des victimes" et appelant à “leur réhabilitation et la reconnaissance des sacrifices des jeunes de la zone du bassin minier".