La réunion de la haute commission de l'Union Pour la Tunisie s'est déroulée, aujourd'hui jeudi 6 juin 2013 et a été conclue par la publication d'un communiqué résumant ses positions vis-à-vis du projet de Constitution, finalisé le 1er juin. Dans ce communiqué, la haute commission salue les progrès effectués concernant plusieurs thèmes comme le régime politique, la liberté de conscience, le droit de grève, l'universalité des droits de l'Homme et la constitutionnalité des lois. Par ailleurs, la haute commission a exprimé son refus des certains articles : L'article 141 sous sa forme actuelle (Article instituant l'Islam comme religion d'Etat), l'article 30 qui diminue la liberté de pensée, d'opinion, d'expression, l'article 73 instituant un âge maximum pour se présenter à l'élection présidentielle, l'article 6 concernant la neutralité des mosquées, la composition du Conseil supérieur de la magistrature et l'autonomie du ministère public, l'article 176 concernant les prérogatives du président de la République. D'autre part, la haute commission de l'UPT refuse la totalité du chapitre concernant les dispositions transitionnelles qui vide la Constitution de sa substance, selon le communiqué, et demandent la création d'une commission constitutionnelle chargée d'élaborer les dispositions transitionnelles. La haute commission invite les composantes de la société civile et politique à revenir à la table des négociations dans le cadre du dialogue national pour trouver un terrain d'entente concernant les réserves exprimées. Enfin, l'UPT invite les citoyens et les citoyennes ainsi que les forces de la société civile à soutenir l'Union Pour la Tunisie dans ses efforts pour obtenir une constitution moderne et démocrate susceptible de répondre aux attentes de tous les Tunisiens et toutes les Tunisiennes.
