L'avocate et ex-secrétaire générale adjoint du RCD dissous chargée des affaires de la femme, Abir Moussi est revenue ce matin 6 juillet 2013, sur Shems Fm, sur le procès qui a été intenté à son encontre en mars 2011 et qu'elle a gagné en appel le 20 juin dernier. Abir Moussi a tenu à exprimer sa vision et à clarifier certains points de l'affaire. « Le 2 mars 2011 un procès a été intenté en vue de la dissolution du Rassemblement Constitutionnel démocratique (RCD). L'atmosphère était très tendue. Un des avocats m'avait accusée de l'avoir agressé avec une bombe à gaz à sa sortie du tribunal ; de là s'en sont suivies des poursuites pénales et judiciaires. Le conseil de discipline des avocats a décidé que le jugement était fiable et a décidé de me suspendre de mes fonctions pour la durée d'une année, qui a pris effet en juillet 2012. A cause de cette décision, j'ai subi un préjudice moral et financier, mais j'ai continué à me battre en interjetant recours en appel de cette plainte montée de toutes pièces. J'ai été acquittée. Le conseil de discipline a pris en considération cette relaxe et a décidé de me permettre de reprendre mes fonctions », précise t-elle. Et d'ajouter : « Malgré les préjudices subis, cette décision me satisfait car elle établit mon innocence et démontre que j'ai été victime de règlements de comptes politiques, de rancunes et de désirs de vengeance de certaines parties. Aujourd'hui je souhaite que cette injustice, ainsi que toutes les injustices de ce genre n'aient plus lieu et qu'on en finisse, une fois pour toutes, avec les règlements de comptes personnels».