Intervenant sur les ondes d'Express Fm, mardi 23 juillet 2013, Moez Bouraoui, président de l'association ATIDE, a pointé du doigt les « dangers d'ordre juridique » qui pèsent sur le parcours de la prochaine instance des élections, dont les membres sont actuellement élus au sein de l'Assemblée nationale. Selon ses dires, ces dangers sont de nature à remettre en cause l'indépendance même de cette instance. Il est également revenu sur la démission de Kamel Ben Messaoud, affirmant que ce membre s'est retiré uniquement car il a su que le poste de président de l'ISIE ne sera pas sien. M. Bouraoui affirme que la candidature de Kamel Ben Messaoud a été écartée depuis un moment, lui reprochant un manque de neutralité, et que ce dernier a intenté un procès mais dont la plainte n'a pas été retenue. Il se retrouve aujourd'hui parmi les membres élus, pour un motif que Moez Bouraoui dit ne pas comprendre. Le président d'ATIDE s'est indigné de voir M. Ben Messaoud démissionner aujourd'hui alors qu'il n'a pas dénoncé les nominations partisanes et non basées sur les compétences au sein de la future instance. Selon Moez Bouraoui, les candidats de l'ISIE ne sont pas élus sur la base de leurs compétences, citant dans ce sens, l'exemple de la députée Alexandra Leila Hovelacque, candidate franco-tunisienne, aux références remarquables mais dont la candidature a été écartée lors des votes.
