Après Mohamed Chawki Abid, Ayoub Massoûdi, Hédi Ben Abbès et bien d'autres, les paris sont lancés sur le futur démissionnaire du poste de conseiller du président de la République. D'après les échos qui filtrent au compte-gouttes de Carthage, le futur démissionnaire ne serait autre que Aziz Krichène. Il serait au bord de la crise de nerfs et ne supporte plus la pression permanente et les bâtons que ses « camarades » du CPR lui mettent dans les roues. M. Krichène devrait quitter, dans les semaines qui viennent (peut-être les jours qui viennent), la présidence et le parti. Le courant ne passe plus, et ne serait jamais passé, entre lui et ceux qui se sont autoproclamés barons du CPR et de Carthage. Il s'agit principalement et en premier lieu de Imed Daïmi, secrétaire général du CPR et ancien directeur du cabinet de Marzouki, qui a placé plusieurs de ses proches à la présidence et qui se font un plaisir de lui rapporter tout ce qui s'y passe. Son départ n'a pas trop arrangé les choses, puisque son successeur au poste de directeur du cabinet, Adnène Mansar, n'est pas meilleur. Pas aux yeux de Aziz Krichène, du moins, qui va se sentir bien seul après le départ de Hédi Ben Abbès, le dernier « modéré » du palais. Quant à l'imprévisible Moncef Marzouki, son caractère lunatique n'arrange en rien la situation et les conditions normales de travail pour Aziz Krichène. R.B.H.
