Suite à la découverte de plusieurs cas de contamination par le virus de l'hépatite C, parmi le personnel soignant de l'Institut de cancérologie Salah Azaïez, une réunion de travail a été organisée hier, jeudi 26 septembre 2013, entre une délégation du ministère de la Santé, de la Fédération générale de la Santé, mais aussi de l'UGTT. Plusieurs dispositions ont été décidées suite à un « état de panique générale qui prévaut au sein de l'institut », note un communiqué de la centrale syndicale. Ainsi, l'ensemble du personnel soignant interne de l'institut sera soumis à des tests de dépistage du virus de l'hépatite C, dont les frais seront pris en charge par les organismes réunis qui se chargeront également de stériliser le service en question et de recruter quatre remplaçants à ceux actuellement en arrêt maladie. Dans ce communiqué, les représentants syndicaux ont souligné « la nécessité d'accorder un soin particulier à la protection de l'environnement suite à la vague d'épidémie qui a fait réapparition alors qu'on la croyait révolue depuis des décennies suite au développement de la prévention en Tunisie ».