Le ministre de la Santé, Abdelatif Mekki, a indiqué, lors de la 14 ème édition du cours panafricain sur les interventions cardiaque, le vendredi 27 septembre, que pour la satisfaction de la demande de services médicaux et de santé des Tunisiens, il faudra procéder à l'augmentation du budget consacré au ministère de 6 à 12% du budget de l'Etat. M. Mekki a ajouté que cette procédure devient une urgence au vu de la situation sanitaire actuelle de la Tunisie et doit être établie de manière progressive sur une période de trois ans. Selon le ministre de la Santé, la Tunisie ne peut faire face aux changements épidémiologiques en dépit de sa disposition de ressources humaines et compétences importantes. Les défaillances et insuffisances dans le domaine de l'infrastructure ne permettent pas en effet, une bonne préparation à la confrontation des épidémies. En outre, les défaillances en question empêchent de faire face à certaines maladies comme celles cardiovasculaires qui sont à hauteur de 30%, à l'origine des décès. Les efforts des acteurs politiques, ainsi que les compétences de différentes spécialités doivent être conjugués et doublés afin de pouvoir remédier aux insuffisances du secteur de la santé.