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La vigilance est de mise
Santé : point de presse sur la situation épidémiologique
Publié dans La Presse de Tunisie le 20 - 07 - 2013

L'état des lieux est stable. Toutefois, et compte tenu des mutations épidémiologiques imprévisibles, des efforts plus costauds en matière de prévention et de suivi s'imposent
Le ministère de la Santé publique a organisé, hier à son siège, un point de presse pour lever le voile sur la situation épidémiologique en Tunisie. Après les trois cas de coronavirus, voici le tour du paludisme de refaire surface avec quatre cas de contamination jugés isolés. Présidant cette rencontre, M. Abdellatif El Mekki, ministre de la Santé publique, rappelle que le monde vit au rythme de mutations épidémiologiques imprévisibles, impliquant, par conséquent, des efforts plus costauds en matière de prévention, notamment de dépistage précoce, de diagnostic opportun et de suivi.
En Tunisie, l'état des lieux épidémiologique est stable. Les indicateurs traduisent, en effet, une parfaite maîtrise de la situation. Toutefois, la vigilance s'impose afin de faire face aux éventuels incidents, surtout que les transmetteurs des microbes et des parasites sont multiples et font partie de notre environnement. En effet, les chiens errants, les moustiques et les eaux stagnantes représentent des facteurs favorables à la transmission des microbes. Pour prévenir l'émergence et la prolifération des maladies transmissibles, le ministère a procédé à plusieurs mesures, dont la vaccination de 220.000 chiens errants contre la rage et la sérothérapie de 20.000 personnes contre la rage; des actions qui s'imposent, surtout que l'on a enregistré quelque 167 chiens enragés.
Evoquant la question du paludisme, le ministre souligne que les quatre cas de personnes atteintes par le virus ont bénéficié d'un diagnostic rapide et du traitement approprié. Il nie, par contre, la rumeur de l'atteinte d'une cinquième personne par ce parasite. Quant au coronavirus, le ministre rassure l'assistance sur la parfaite maîtrise de la situation.
Par ailleurs, et en ce qui concerne le programme national de vaccination, M. El Mekki indique que la couverture vaccinale est décentralisée et touche toutes les régions. Toutefois, et pour optimiser les prestations vaccinales, le ministère projette la mise en place d'une nouvelle chaîne de froid de haute technologie et qui sera alimentée par l'énergie solaire.
Prenant la parole à son tour, M. Noureddine Achour, directeur de l'Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes, traite de la saison du pèlerinage et des éventuels risques qu'encourent les pèlerins. Il faut dire que l'Arabie Saoudite a décidé la réduction du nombre des pèlerins de 20% en appelant les parties concernées à dispenser les personnes vulnérables, à savoir les personnes âgées, les malades chroniques, les femmes enceintes ainsi que les enfants d'effectuer ce rituel. Le responsable recommande, par ailleurs, de respecter les consignes préventives, comme le port d'un masque médical, l'aération des chambres ainsi que le recours au diagnostic rapide en cas d'éventuels symptômes.
OMS: le coronavirus n'est pas une urgence sanitaire
M. Achour a, également, mis le point sur le coronavirus. En effet, outre les trois cas déclarés, 27 ont été soumis à l'examen afin de diagnostiquer rapidement le virus. Les analyses se sont révélées négatives. «Selon l'OMS, et suite à une réunion d'experts internationaux en date du 17 juillet 2013, le coronavirus ne constitue point une urgence sanitaire internationale», ajoute le responsable. Le responsable saisit l'occasion pour évoquer «la fièvre du Nil occidental», cette maladie a connu, en 2012, un saut important pour atteindre 86 cas et mettre fin aux jours de 12 Tunisiens. Tout comme le paludisme, elle se transmet via les insectes. Compte tenu de cette évolution épidémiologique, l'observatoire national des maladies nouvelles et émergentes procède désormais au suivi continu de cette maladie. Les analyses microbiennes ne sont, en outre, plus restreintes au seul institut Pasteur mais sont rendues possibles à Sousse, Monastir, Sfax, ainsi qu'à l'Hôpital militaire.
De son côté, M. Afif Ben Salah, directeur des soins et de la santé de base, traite d'une manière détaillée du paludisme. Il précise qu'il s'agit d'une maladie parasitaire et non virale. Dans notre pays, la lutte contre le paludisme remonte à 1903 avec la mise en place du premier service antipaludien. En 1979, le ministère de la Santé avait déclaré l'éradication du paludisme en tant qu'épidémie. Cela n'empêche, cependant, pas l'enregistrement annuel de 50 à 70 cas. M. Ben Salah souligne que l'anophèle est un moustique transmetteur du parasite. Il vit dans les eaux propres, ce qui expose davantage le milieu rural que celui urbain au développement de la maladie. «Le paludisme est une maladie curable sans gravité à condition d'être diagnostiquée et traitée rapidement. Les quatre cas déclarés ont bénéficié du traitement approprié. Leur contamination par le parasite revient probablement d'un anophèle provenant des pays de l'Afrique via les vols directs. Toutefois, il convient de renforcer les mesures préventives, notamment au niveau de la propreté environnementale, afin de réduire les facteurs favorables au malaria», insiste l'orateur.
En tant que directeur chargé de la protection sanitaire et de l'hygiène du milieu, M. Mohamed Rebhi a indiqué que des efforts se conjuguent, dans le cadre notamment du programme de prévention contre les moustiques, afin de piéger et d'analyser les caractéristiques d'un certain nombre d'insectes méditerranéens susceptibles de s'introduire dans notre environnement. Il rappelle que les manches se retroussent chaque année pour déceler et intervenir dans les éventuels gîtes de moustiques selon les indicateurs d'une cartographie actualisée.
L'orateur évoque également la question de l'hygiène de vie et du problème des intoxications alimentaires qui atteint son pic durant la saison estivale. Cette année, l'on a enregistré, en effet, 180 cas d'intoxication dont 19% dans le milieu scolaire, 48% dans le milieu public et 33% dans le milieu familial. Ces taux s'avèrent atténués par rapport à ceux enregistrés l'année précédente; soit 278 cas dont 50% dans le milieu public et 47% dans le milieu familial.


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