Intervenu au micro de radio Mosaïque FM, en ce dimanche 10 novembre, le juge au tribunal administratif Ahmed Souab a indiqué que l'une des raisons se cachant derrière la perturbation des relations entre l'Assemblée nationale constituante et le tribunal administratif est le refus de la décision du président de l'ANC, Mustapha Ben Jaâfar, consistant en l'accord d'augmentations salariales pour les députés. Ahmed Souab a expliqué que l'ancien président de l'Assemblée, au Conseil des députés à l'époque de Ben Ali, percevait environ un salaire de 4 mille dinars en brut, alors que le président actuel perçoit plus de 7 mille dinars en brut. Quant à la vice-présidente, Meherzia Laâbidi, elle bénéficie d'un salaire de l'ordre de 11 mille euros en brut. Aussi, le juge au tribunal administratif a-t-il précisé que le député d'avant 2011, avait pour salaire pas moins de 3 mille dinars, tandis que le député actuel perçoit plus que 5 mille dinars en brut. Par ailleurs, Ahmed Souab a précisé que le refus des augmentations salariales, notamment à travers les primes de logement ou de déplacement, a fait gagner beaucoup d'argent à l'Etat. Il a souligné à cet effet, qu'en ce qui concerne certains députés qui sont déjà établis sur la capital Tunis, il n'y a aucune justification à leur prime de logement.
