C'est une correspondance à l'adresse du directeur de la navigation aérienne émise par le commandant de l'AITC (Aéroport international Tunis-Carthage) qui crée la polémique. Dans cette correspondance, le commandant de l'AITC, Fakher Abdelkefi, informe le directeur de la navigation aérienne que des perturbations sont constatées car « le traitement du trafic se fait actuellement au contrôle d'approche procédures suite à la dégradation du système de surveillance AMS 2000 », ce qui a causé plusieurs réclamations de compagnies aériennes à propos des retards subis. Le système de surveillance dont il est question dans cette lettre est ce qu'on appelle communément le « radar » de l'aéroport. Le recours à d'autres méthodes de contrôle des vols provoque les retards dont il est question dans cette correspondance. En protestation contre cela, des contrôleurs aériens ont exprimé leur mécontentement. Ceci a valu à sept d'entre eux d'être renvoyés à l'armée nationale (leur corps d'origine). Ceci a provoqué une grève de zèle exécutée par les contrôleurs aériens d'autres aéroports. Une réunion est prévue avec le ministère des Transports pour trouver une solution à ce problème.