La Société tunisienne de l'électricité et du gaz (STEG) est revenue dans un communiqué publié, lundi 14 avril 2014, sur les déclarations de Taher Achour, président de la Chambre syndicale nationale des énergies renouvelables (CSNER), à propos des risques de faillites qui touchent les sociétés opérant dans le photovoltaïque. La STEG a tenu à préciser que la société n'a contribué en aucun cas à la faillite desdites sociétés et que contrairement à ce qu'affirme le président de la chambre, elle les a soutenues. Selon la STEG, les déclarations de M. Achour reflètent un manque de précision, en soulignant que le nombre des sociétés se basant sur l'énergie solaire a été gonflé. En effet, la société tunisienne de l'électricité et du gaz assure que le marché local ne peut réellement supporter l'activité de 140 organismes, et qu'à ce jour, la STEG ne traite qu'avec 60 d'entre elles. Il a été noté que la STEG avait versé des crédits estimés à 2,5 millions de dinars, et ce, au cours du premier trimestre 2014, dont ont profité les sociétés du secteur de l'énergie photovoltaïque. Un autre crédit sera bientôt mis à leur disposition de 1,8 MD. La STEG affirme avoir déboursé, depuis 2010, une somme qui a dépassé les 18 millions de dinars pour les activités du secteur solaire, créant des programmes qui ont engendré de nombreuses opportunités d'emplois. La Société tunisienne de l'électricité et du gaz indique que les sociétés spécialisées dans l'installation photovoltaïque auraient été condamnées, sans son intervention en leur faveur en endossant le rôle d'intermédiaire entre les consommateurs, les banques et lesdites sociétés. A lire également : L'Agence nationale pour la maîtrise de l'énergie répond à la Chambre nationale des énergies renouvelables
