Dans une déclaration faite au micro de Shems FM le 5 mai 2014, le leader du Front populaire, Hamma Hammami, a assuré que l'avortement de l'Article 167 était dû à un arrangement tacite entre Ennahdha et les membres de l'ex-RCD. Il a poursuivit en rappelant que son parti avait appelé depuis longtemps à l'application et à la mise en place de la Justice transitionnelle. Par ailleurs, Hamma Hammami a assuré que Béji Caïd Essebsi, président de Nidaa Tounes, n'était pas concerné par l'article 167 même s'il était passé. "On est contre l'exclusion arbitraire mais on est aussi contre l'impunité" a-t-il ajouté.