Tarak Kahlaoui, directeur de l'institut des Etudes stratégiques dépendant de la présidence de la République, a qualifié d'hystérique, sans le nommer, Ahmed Seddik, dirigeant au Front populaire. Dans un post publié ce lundi 26 mai 2014 après le verdict relatif à la dissolution des Ligues de protection de la révolution, celui-ci a rebondi sur les propos qu'a exprimés Ahmed Seddik dans le cadre d'une interview accordée à Assabah News. Le leader du Front populaire y avait indiqué que cette sentence est une inculpation indirecte à la politique d'Ennahdha et du CPR. C'est cette phrase qui a fait bondir M. Kahlaoui. En reprenant les propos de M. Seddik, il a pris soin de retirer le mot «politique » afin de montrer que le leader du Front populaire accuse directement les partis et non leur politique. Tarek Kahlaoui s'est longuement défendu ensuite pour dire que son parti a toujours été d'accord pour la dissolution des associations, à condition que ce soit via le verdict d'un tribunal. Il réfute, par ailleurs, le constat d'Ahmed Seddik consistant au fait que les LPR ne bénéficient plus d'une couverture politique. Pour Tarek Kahlaoui, ceci est trompeur car la troïka a entamé le procès de dissolution des LPR depuis août 2013, soit bien avant l'arrivée du gouvernement de Mehdi Jomâa. Il achève son post en disant que certains ne veulent pas entrer dans une véritable bataille électorale et cherchent à dissoudre certaines parties politiques ou à exploiter politiquement ce jugement.