Le CPR Tarek Kahlaoui ne déroge pas à sa règle classique en matière de condescendance et de bassesse. Cette fois, il s'en prend à certains députés qu'il qualifie d' « esclaves » sans pour autant avoir le courage de les nommer. Dans un post qu'il vient de publier sur sa page Facebook personnelle, mardi 6 mai, il s'interroge « comment qualifier celui qui demandait hier, consciemment et en toute sérénité, d'auditionner les ministres de la Troïka, en moyenne une fois par semaine, et qui, maintenant, demande à dissoudre l'ANC après avoir dissous le gouvernement de la Troïka. Ce type éduqué dans les bras de Ben Ali et au sein des '' conseils parlementaires'', s'est habitué à l'esclavage et il restera toujours comme ça ! ». De telles déclarations semblent visiblement, et selon de nombreux observateurs, dirigées contre certains élus d'Al Massar, et en particulier Ahmed Brahim, Salma Baccar et Samir Taïeb. En effet, ce dernier a déclaré dimanche dernier que l'ANC n'a plus de raison d'être, vu que toutes les tâches qui lui sont attribuées ont été accomplies (voir notre article à ce sujet). Des propos tenus également par Salma Baccar qui a affirmé que l'ANC n'avait plus de rôle à jouer à présent que la loi électorale est votée et qu'elle devrait céder la place l'instance de contrôle de la constitutionnalité des lois. Dans son post, Tarek Kahlaoui évoque la période où Al Massar, anciennement appelé Ettajdid, avait des membres à la chambre des députés sous Ben Ali. Durant cette période, quand Samir Taïeb critiquait sévèrement Ben Ali et que les députés d'Ettajdid manifestaient tout haut leur refus de plusieurs décisions et lois de l'ancien régime, Tarek Kahlaoui était aux Etats-Unis en train de dénigrer Moncef Marzouki et de rédiger des articles dans Assabah qui n'avaient rien à voir avec la politique de Ben Ali. D'ailleurs, il n'osait même pas l'appeler Ben Ali et disait systématiquement le président.