Invité de l'émission «Bini w Binek » sur Telvza Tv, ce soir du dimanche 22 juin 2014, Ahmed Néjib Chebbi, président du bureau politique du parti Al Joumhouri, a fait un tour d'horizon de la situation politique en Tunisie depuis l'avant révolution du 14 janvier 2014 jusqu'à nos jours. Répondant aux questions de Dalila Ben Mbarek Msaddak, M. Chebbi a assuré que lui et son parti ont toujours eu des visions prospectives, voire futuristes, ce qui a été confirmé par la suite des événements qui lui ont, souvent, donné, raison. Evoquant les différends avec l'Union pour la Tunisie, il a réitéré que ce groupement était mort-né car il n'avait ni programme précis ni vision claire pour la période à venir. Ahmed Néjib Chebbi a indiqué, par ailleurs, qu'il refuse d'être un candidat consensuel pour les élections présidentielles à venir dans le sens où cette approche est contraire à tout esprit démocratique de la vie politique sans oublier l'expérience du choix d'un candidat consensuel en 1989 qui était une erreur à ne pas refaire une nouvelle fois. M. Chebbi a tenu à préciser qu'au cas où il présenterait sa candidature à la présidentielle, il le ferait au nom d'Al Joumhouri et selon son programme et sa vision. Et tout parti voulant le soutenir sur cette base, sera le bienvenu. Le leader d'Al Joumhouri a profité de cette interview pour lancer un appel à toutes les forces démocrates du centre pour s'engager dans une coalition après les élections pour former une force politique homogène et solidaire. Chaque formation politique peut aller aux élections avec ses propres listes, a-t-il précisé, ce qui va leur permettre d'avoir, chacune, une idée claire de son poids réel, mais elles s'engagent à se rassembler au sein d'un front commun après le scrutin. Cet appel est adressé par Ahmed Néjib Chebbi aux partis qui croient à la démocratie inclusive à l'exception de Nidaa Tounes ni Al Jabha, selon ses propres termes.