Le grand Tunis s'est réveillée, ce jeudi matin 13 novembre 2014, paralysé par une grève des transports publics bus et métros, dont la décision du maintien est tombée à minuit suite à l'échec des négociations, après une réunion qui a duré de 9 heures du matin jusqu'à minuit, selon la page Facebook de l'UGTT. Le secrétaire général régional du travail de Tunis Farouk Ayari a regretté, dans une déclaration à Mosaïque Fm ce jeudi lors de l'émission de Naoufel Ouertani Ahla Sbah, que les choses en soient arrivées là et que le citoyen soit pénalisé, mais il a souligné en même temps que le préavis de grève a été envoyé depuis le 1er septembre et que cette grève a été reportée plusieurs fois sans effet. Autre point, M. Ayari, en réponse à une question du journaliste, a indiqué que le ministère du Transport a induit en erreur les gens en disant que «l'augmentation demandée par les syndicats va lui coûter 7 millions de dinars». Il a expliqué que le syndicat réclame l'application de la loi de comptabilisation des heures supplémentaires et non pas une augmentation. Farouk Ayari a évoqué un taux de réussite de la grève de 100%, en clarifiant que les chauffeurs des quelques bus et métros qui circulaient le matin et qui ont pris leur service à 4 heures, n'ont pas été informés de la grève qui a été décidée très tard dans la soirée. I.N