Après Imed Deghij, Yassine Ayari, Recoba, Béchir Ben Hassen, Abderrahman Souguir ou Rached Khiari, c'est maintenant aux dirigeants du CPR et de l'équipe de campagne de Moncef Marzouki d'insulter les médias. L'apanage de l'insulte et du dénigrement n'est donc plus l'exclusivité des voyous admirateurs de Marzouki et il semble que les cadres du parti présidentiel commencent à paniquer sérieusement à l'approche du jour du scrutin. La raison de cet excès de violence verbale ? Les articles critiques à l'encontre de leur candidat que les dirigeants du CPR font intégrer dans le cadre d'une campagne de lobbys et d'argent sale au profit de l'ancien régime. Ils continuent encore à parler au nom du peuple et à traiter leurs adversaires politiques de tous les noms. Et d'après eux, les médias font partie de l'arme dont usent leurs adversaires politiques. Le plus grand maître en la matière, c'est l'indétrônable Samir Ben Amor. Mais également, Béchir Nefzi l'ancien député de l'ANC qui a été éjecté aux dernières élections en n'obtenant même pas deux mille voix. Tarek Kahlaoui n'est naturellement jamais en reste quand il s'agit de ce type de dénigrement à l'encontre des journalistes et des médias. A voir de près les articles de dénigrement contre Marzouki, dont parlent les CPR, on retrouve essentiellement des sujets factuels. Les médias reviennent essentiellement sur les multiples dernières bourdes du candidat, comme lorsqu'il a dit « taghout » à l'encontre de ses adversaires politiques, qu'il est soutenu par des voyous du LPR, qu'il s'affiche avec les extrémistes Béchir Ben Hassen ou Abderrahman Souguir, ou encore quand il use des deniers publics à ses fins personnelles de campagne. Les dirigeants du CPR ne semblent pas aimer que les médias s'attardent trop sur les erreurs présidentielles. R.B.H. Cliquer ici pour voir des extraits des insultes à l'encontre des médias des différents cadres du parti présidentiel CPR