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Face aux hésitations du procureur : Sang et lynchage, promesses de campagne des CPR/LPR
Publié dans Business News le 05 - 11 - 2014

La campagne des législatives s'est passée, grosso modo, sans incidents majeurs. Il n'y a pas vraiment eu de violence, notamment physique, en dépit des menaces persistantes. Le choc de la défaite inattendue de certains partis a fait que la campagne présidentielle prenne une autre tournure. Désormais, c'est avec un langage sanguinaire et des promesses de lynchage que les anciennes ligues de protection de la révolution mènent cette campagne au profit du candidat Moncef Marzouki. Le mot d'ordre est donné par son parti CPR et c'est un climat de violence verbale inouïe qu'on vit en ce moment par de véritables voyous se présentant sous le masque de révolutionnaires.
Avant les législatives, les sondages du CPR se faisaient dans les cafés et montraient que le parti présidentiel était le plus populaire et que Moncef Marzouki devait être le grand vainqueur de la présidentielle. Peut-être même dès le 1er tour. La déconfiture du 26 octobre a fait descendre sur terre les cadres du CPR qui se sont empressés de commander (d'une manière officieuse et bien sûr gratuite) les sondages réalisés par les instituts sérieux. Ces mêmes instituts qu'ils taxaient d'être menteurs et manipulateurs de l'opinion. Et ces sondages, qui ont visé juste à la veille des élections, donnent une position inquiétante au président de la République. Très inquiétante. Et il pourrait même ne pas passer le 1er tour. Entre le scientifique des instituts et l'approximatif des cafés, le CPR a fini par trouver la raison. Reste maintenant la stratégie de campagne réelle sur le terrain. Sera-t-elle scientifique conforme aux normes ou reposera-t-elle sur une stratégie de cafés ?
Visiblement, on n'est pas encore mûrs dans ce parti pour passer au scientifique et on a préféré la stratégie des cafés en matière de campagne de terrain. D'ailleurs, le président de la République lui-même l'a avoué, il ne croit pas à la communication et ses stratégies qu'il qualifie de maquillage. Il refuse carrément d'accéder à cette science et de chercher à comprendre ses secrets.
Résultat : la campagne se fait sur fond d'intimidations, menaces et textes religieux. Tout est bon pour servir Marzouki, le seul capable de sauver la révolution, disent-ils. C'est carrément l'anarchie qui s'annonce. Les voyous dont on parle sont clairement identifiés et Business News a été le premier journal à tirer la sonnette d'alarme (voir notre article à ce sujet). Mais il ne s'est rien passé depuis. Le procureur n'a convoqué personne et les voyous sont passés au niveau supérieur. C'est maintenant l'UGTT qui alerte (voir ici son communiqué), pendant que les autres candidats se taisent en tentant de se rassurer que l'escorte qui les accompagne, de plus en plus musclée, est suffisante pour leur assurer d'être physiquement protégés.
Concrètement, le mot d'ordre est donné par les cadres-dirigeants du CPR. La stratégie a été réalisée en deux temps. Au premier temps, on tente de décrédibiliser Ennahdha en mettant en exergue l'échec de sa politique de « tactique ». On critique violemment le fait que le parti islamiste se soit opposé à la loi de protection de la révolution, destinée à barrer la route aux « ennemis » de la révolution. C'est Tarek Kahlaoui qui a donné le la (voir ici la preuve). Le même tente de diaboliser l'adversaire politique principal, à savoir Béji Caïd Essebsi à travers des posts méprisants ou carrément mensongers, comme lorsqu'il prétendait que BCE veut dissoudre l'instance Vérité et Dignité, chose qu'il n'a jamais dite (voir ici la preuve ).
Même stratégie chez son camarade Samir Ben Amor qui diabolise l'adversaire en usant de mensonges à satiété (voir ici la preuve), tout comme le député Béchir Nefzi (voir ici la preuve). Des mensonges qui tombent sous le coup de la loi, mais sans qu'aucun ne réagisse, ni le procureur, ni les victimes.
Imed Daïmi se chargera, pour sa part, d'insulter les médias et de les accuser d'être corrompus au profit du candidat qui paie le plus. Naturellement, et comme d'habitude, sans apporter la moindre preuve. Il rebondira sur l'affaire BHL où tout le monde a accusé tout le monde pour épingler les journalistes qu'il traitera de journaleux (voir ici la preuve). Le tout accompagné de vocabulaire ordurier. Kahlaoui parle d'étable, Daïmi parle de menteurs, d'idiots et de putes. A chacun son expertise. A noter qu'avant les législatives, Imed Daïmi nous remerciait de parler continuellement de son parti parce que, pensait-il, on lui faisait de la publicité. Il a fini par comprendre le rôle nocif des médias qui dévoilent la vérité et a donc dû changer de discours pour user désormais d'insultes.
Mais le secrétaire général du CPR ne sera pas le seul à dénigrer et diaboliser les médias, Sihem Badi n'est pas en reste non plus et se doit de trouver, en nous, un bon bouc émissaire (voir ici la preuve).
Le véritable mot d'ordre sera donné par Moncef Marzouki lui-même au Colisée, le dimanche 1er novembre. Ce sera le deuxième acte. Comme dans ses allocutions précédentes, le président de la République a usé d'un discours qui divise et désunit. Le « eux » et le « nous » (voir nos deux articles du 13 octobre et du 3 novembre à ce sujet). Et puis est venu le mot fatidique, pour Moncef Marzouki, l'adversaire est un ennemi (voir extrait de sa vidéo). A lui seul, ce mot est capable d'enflammer les foules et elles le seront. Et ces foules sont composées essentiellement de partis radicaux comme Riadh Chaïbi et de militants voyous qui refusent d'accepter le résultat démocratique. En clair, et pour paraphraser le défunt François Mitterand, Moncef Marzouki lâche ses chiens.
Et ça commence à grogner. La consigne est claire et elle est partagée par Imed Daïmi, Béchir Nefzi et Samir Ben Amor. Elle sera relayée par l'ensemble des propagandistes de Facebook et en masse. Cette consigne consiste à reprendre une phrase de Moncef Marzouki où il dit : « Ils ont une machine, vous êtes ma machine ; Ils ont le capital, vous êtes mon capital ; Eux achètent les âmes, nous on les encourage. La campagne a démarré, chacun d'entre vous est le président de ma campagne. N'attendez pas de consignes, n'attendez pas de guide, chacun est guide depuis son emplacement. » On voit clairement dans cette consigne la poursuite de la politique du « eux » et du « nous » d'une part et des « autres » qui sont corrompus et du « nous » qui sommes des pauvres sans ressources (voir ici les preuves) d'autre part. En parallèle, les dirigeants du CPR se sont rendu compte que leur machine est bien grippée et qu'ils n'ont pas d'observateurs dans les bureaux de vote et de tri. Chose qu'ils auraient dû faire bien avant les législatives. Les appels sont lancés et 27 numéros de téléphone ont été mis en place pour ceux qui veulent surveiller les opérations de vote et de dépouillement.
Les directives des dirigeants ont trouvé rapidement du répondant. Depuis la France où il se réfugie et où il compte rester les prochaines années, Yassine Ayari sort l'artillerie lourde pour attaquer Béji Caïd Essebsi et faire la propagande de Moncef Marzouki sur sa page Facebook (116.000 abonnés). Le langage est très ordurier et dépasse toutes les règles de bienséance. Pour lui, le nouveau surnom de BCE, c'est « couche », clin d'œil à l'âge du candidat qui souffrirait d'après lui de fuites urinaires. Et comme de coutume, le dénigrement du Front populaire, des participants au sit-in Errahil et de Hamma Hammami n'est jamais absent de ses posts (voir ici les preuves, âmes sensibles s'abstenir). Bon à rappeler, Yassine Ayari a été condamné en janvier dernier et en première instance à six mois de prison ferme, mais le procès en appel n'a toujours pas eu lieu et le bonhomme circule librement. Pire, il continue à tenter de fragiliser toute partie que Marzouki juge adversaire, comme l'Algérie ou encore le ministère tunisien de la Défense (voir notre article à ce sujet).
L'autre propagandiste en chef de la campagne, c'est Rached Khiari. Un islamiste radical qui dirige le site d'information Assada et qui se présente comme journaliste et directeur de journal, alors qu'il n'a ni carte de presse, ni formation ou expérience adéquates. Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis le 10 octobre 2014. Il utilise son site et sa page FB pour persuader les gens que Moncef Marzouki est l'unique sauveur, qu'Ennahdha réunit des traitres et que BCE est le dictateur-assassin de la révolution par excellence. Le langage oscille entre l'intimidation, la grossièreté et l'insulte, mais également l'intox. Pour lui, l'Algérie et la France sont contre Marzouki, tout comme Ahmed Néjib Chebbi et Mustapha Ben Jaâfar. L'unique qui échappe à ses salves, c'est Abderraouf Ayadi. A l'entendre, c'est un péché que de voter pour quelqu'un d'autre que Marzouki (voir ici les preuves).
Son de cloche assez proche chez son « confrère » Maher Zid qui se présente lui aussi comme journaliste investigateur, alors qu'il n'a, lui aussi, ni carte de presse, ni formation ou expérience adéquates. C'est ce Zid qui s'est illustré par sa trouvaille de « chercheurs de trésors » à propos des terroristes qui ont tué l'agent de la garde nationale Socrate Cherni et c'est lui qui a été invité la semaine dernière à Al Jazeera pour faire part de son « expertise ». Celui là s'est spécialisé dans les poèmes qui commencent par « Mon grand, monsieur le président ». Rien de méchant en somme, mais voir celui qui a souillé la mémoire des martyrs parmi nos soldats faire la propagande de Marzouki, donne une idée sur les fans de ce dernier (voir ici les preuves).
Le langage le plus ordurier et le plus menaçant demeure chez Imed Deghij, un délinquant notoire qui a, à son actif, plusieurs condamnations fermes. La dernière en date remonte à quelques mois. Il a également une condamnation en sursis qui demeure encore en cours. Mais le bonhomme n'a pas peur de la justice et il l'a affirmé à plusieurs reprises. Bon à rappeler, la présence à son dernier procès de Samir Ben Amor et Abdelwaheb Maâtar les deux anciens députés et actuels dirigeants du CPR. Ils ont été ses avocats, mais n'ont pas pour autant empêché la juge de le condamner à de la prison ferme.
Pour Imed Deghij, les menaces sont faciles. Aux dernières nouvelles, il promet lynchage et bain de sang (voir ici les preuves, âmes sensibles s'abstenir). Son acte ne sera pas impuni, car on croit savoir que le procureur a ouvert, aujourd'hui, mercredi, une instruction judiciaire à son encontre. Mais ça n'intimide pas pour autant Deghij qui lui a répondu au procureur par un "pfff, éloigne toi, pourquoi tu ne t'occupes que de moi ?"
Son pendant anonyme, LPR Kram, n'est pas en reste en matière de délinquance et c'est l'anarchie qu'il promeut. Ici, on invite les fans à faire des graffitis dans les rues avec le chiffre 24 et le nom Marzouki. C'est illégal, mais pour eux l'heure n'est plus au respect de façade de la loi et à la peur (voir ici preuve). On joue même la provoque en taggant un local de Nidaa avec le graffiti Marzouki. On ne se rend même pas compte que ce type de graffitis sauvages a l'effet inverse du souhaité, puisque c'est l'anarchie qui est mise en exergue.
On ne peut pas faire l'impasse sur le délinquant jamais passé par la case justice, en dépit de sa violence verbale et de ses menaces claires. Il s'agit de Recoba. Sa vidéo appelant au lynchage public, filmée il y a quelque temps, circule de nouveau sur les réseaux. A ces menaces, il a ajouté la décadence morale pour s'en prendre aux femmes voilées ayant voté pour Nidaa ou encore aux personnes âgées (voir ici la preuve, âmes sensibles s'abstenir, contenu grossier).
Mais la palme d'or des insanités, des grossièretés, mais aussi de la flagornerie et de la servitude (ce sont ses propos) revient incontestablement à Chiheb Boughedir, qui dirige le site Tunivers. Entre ses « Pourquoi je vote Marzouki » et « ça passe ou ça casse », le message est clair. Les pages de son site sont ouvertes, à quelques exceptions près, aux pires radicaux et tombe, dans chaque article ou presque, sous le coup de la loi. Mais de loi, Boughedir n'en a cure, puisqu'il agit exactement comme faisait à son époque Abdelaziz Jeridi qui, lui aussi, croyait en l'impunité.
Tout ce langage ordurier se fait en parallèle de la campagne de propagande menée par des médias internationaux, principalement qataris. En Tunisie, très rares sont les médias qui soutiennent, même discrètement, Moncef Marzouki. L'ancien conseiller à la présidence, Mohamed Henid, publie ainsi une tribune cinglante contre les victorieux et promeut le président. Idem pour Salem Labiadh, ancien ministre de l'Education où le langage n'est pas ordurier, mais bas. L'ancien ministre de la Culture Mehdi Mabrouk enregistre pour sa part une vidéo de propagande dans laquelle il énumère les qualités de son président. L'animateur qatari d'Al Jazeera Fayçal El Kacem rêve carrément d'être Tunisien pour pouvoir voter Marzouki.
Reste que tout cela n'a rien d'illégal, bien que ce soit contraire à l'éthique. Quid de ceux qui enfreignent la loi et quelle est la position officielle des CPR par rapport à eux ? L'odeur de l'insanité commençant à se déteindre et les réactions commençant à fuser, c'est Tarek Kahlaoui qui est sorti le premier pour défendre les voyous vantant son patron, et tout en multipliant les contrevérités à l'encontre de BCE (voir ici la preuve). « Ceux qui s'occupent de la campagne sont connus. On ne peut empêcher personne d'exprimer son soutien non officiel tant qu'il est citoyen bénéficiant de tous ses droits. De fait, la campagne officielle ne supporte aucune position de ce que disent ceux qui soutiennent le président », dit-il. Fin de non recevoir en somme et doublement justifiée. Tarek Kahlaoui oublie juste la consigne présidentielle rendant toute cette jeunesse responsable de sa campagne et annonce dès lors qu'ils sont à leurs corps défendant. En d'autres termes, le CPR n'en est pas responsable et s'ils sont poursuivis, il ne fera rien pour les défendre.
Mercredi, en fin d'après midi, la direction de la campagne a publié un communiqué dans lequel elle dénonce ces violences verbales et a invité les fans de Moncef Marzouki à respecter les règles de bienséance, la déontologie en matière de travail politique et à s'éloigner de tout propos haineux et de provocation. Ce communiqué sera-t-il entendu ? Le doute est permis, car les posts haineux et mensongers de Rached Khiari (pour ne citer que lui) ne se sont pas arrêtés pour autant.
Le plus grave est qu'il y a un silence total de la part des autorités judiciaires par rapport à cette violence verbale et ces menaces ouvertes par des gens ayant un casier judiciaire garni ou impliqués dans plusieurs affaires. Alors, puisque ces voyous ne bénéficient pas de la protection présidentielle, comme l'a dit Kahlaoui, il y a lieu de s'interroger où est donc le procureur de la République ?
On notera qu'au moment de la rédaction de cet article, nous avons eu l'information (non encore confirmée) que le procureur a ouvert une instruction judiciaire contre Deghij. Il est donc possible qu'il réagisse contre les autres dans les prochaines heures afin d'assurer une campagne électorale calme et sans violence de quelque nature que ce soit.


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