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Interview Hachemi Hamdi : Mon objectif est d'affronter Beji Caïd Essebsi au second tour!
Publié dans Business News le 14 - 11 - 2014

Pour la série des interviews de candidats à la présidentielle publiées chaque vendredi, Hechmi Hamdi a bien voulu répondre à nos questions par téléphone, et ce au vu de son agenda trop chargé entre les meetings populaires et ses passages sur les plateaux radiotélévisés.
Hechmi Hamdi, résident à Londres depuis plus de vingt ans, a toujours marqué, même épisodiquement, la vie politique en Tunisie et constitué un personnage à polémique. Interview…
Quelles sont les grandes lignes de votre programme présidentiel ?
Mon programme peut se résumer en trois volets, à savoir, la sécurité, la liberté et la justice sociale que j'explicite comme suit :
-Assurer la sécurité du peuple et du pays en appuyant les forces armées tout en aidant les familles et les enfants des soldats tombés en martyrs en leur versant un salaire à vie.
-Défendre les libertés acquises et reconnues par la constitution
- Et à propos de la justice sociale, je me considère comme étant le candidat du peuple et des franges démunies.
En parlant de la défense des libertés, est-ce que vous considérez qu'elles sont menacées de nos jours ?
Le monde arabe est encore novice en matière de démocratie. La méfiance est toujours de mise. A mon avis la société civile et les activistes des droits de l'Homme doivent demeurer vigilants pour éviter tout risque de perdre les libertés acquises.
Si vous êtes élu président, quelles seront vos trois premières décisions ?
Premièrement, je me rendrai à la ville de Kasserine et j'y resterai trois jours à côté des soldats à mont Châambi, notre développement économique étant étroitement lié avec le combat du terrorisme. Deuxièmement je discuterai avec le gouvernement et les experts de la possibilité de lancer une initiative législative permettant à tous les Tunisiens de bénéficier d'une couverture maladie, projet que j'estime, a priori, d'une valeur de 450 millions de dinars.
Enfin, je préparerai une autre initiative législative pour lutter contre l'évasion fiscale.
Vous avez passé une dizaine d'années en Grande Bretagne, est-ce un point positif ou négatif pour vous ?
J'ai beaucoup appris en Grande Bretagne, je n'ai jamais eu à donner un pot de vin ou quelque chose du genre, imaginez donc, la Tunisie sans corruption.
Quelle serait votre première destination à l'étranger ?
L'Algérie, c'est notre voisin. On doit renforcer les relations avec ce pays, et ce afin de faire régner la paix et la stabilité dans la région, surtout avec ce qui se passe en Libye.
Et la suivante ?
L'Union européenne, c'est un partenaire stratégique, surtout d'un point de vue économique.
Comment percevez-vous le rôle du président de la République dans la vie économique ?
Mon rôle sera important, en effet dans la mesure où j'ai de bonnes relations avec le parti vainqueur des élections législatives, en l'occurrence Nidaa Tounès qui aura, par conséquent, le droit de proposer un candidat pour la présidence du gouvernement.
Je veillerai, en collaboration avec le gouvernement, à tout mettre en œuvre pour convaincre l'Allemagne et les autres pays influent de l'Union européenne pour donner l'impulsion nécessaire au partenariat économique entre notre pays et ce grand groupement européen.
Par ailleurs et personnellement, j'ai un projet pour la création d'un fonds de développement et d'emploi d'un capital de cinq milliards de dollars destiné à inciter les jeunes à créer leurs propres projets
Comment voyez-vous la nature du prochain gouvernement ?
Tout d'abord, et pour être conforme à l'esprit de la constitution, Béji Caïd Essebsi ou un autre dirigeant désigné par ce même parti, sera chargé de former le gouvernement. Mais pour la stabilité du pays et pour un meilleur équilibre de la prochaine étape politique, je suis persuadé que Nidaa Tounès devrait s'allier avec le parti Ennahdha dans l'objectif évident d'une plus grande stabilité de l'équipe gouvernementale.
Certains observateurs qualifient vos projets d'irréalistes, notamment quand vous parlez de déplacement de la capitale de Tunis à Kairouan. Que leur répondez-vous ?
Plusieurs de mes projets ont été, pourtant, adoptés par le gouvernement dont la taxe au départ des étrangers et la création d'un Institut d'enseignement théologique que les autorités compétentes ont parrainé.
Il ne faut pas oublier, non plus, que j'ai des connaissances et un bagage académique importants ainsi qu'une vaste expérience politique, économique et sociale de par mon séjour en Grande Bretagne.
Vous parlez beaucoup de la Grande Bretagne en tant que modèle à suivre en matière de démocratie. Pouvez-vous nous donner de plus amples détails sur ce point ?
Il est évident que la Grande Bretagne est la plus grande démocratie, et comme j'y ai vécu plus de vingt ans durant, je peux en calquer plusieurs valeurs et autres idées dont la liberté, le respect des droits de l'Homme.
Vous avez mené, jusque-là votre campagne dans les petites villes. Envisagez-vous des meetings dans de grandes villes ?
Je couvrirai, sûrement tous les gouvernorats de la Tunisie et probablement certains grandes villes, mais pas toutes. Et puis, il faut dire que j'ai fait le choix de favoriser les zones reculées et défavorisées.
Quels sont vos principaux concurrents ?
Selon les échos qui me sont parvenus et les informations qui circulent, BCE est mon principal adversaire. En ce qui me concerne, je me positionne juste après lui. Viennent ensuite, Moncef Marzouki, Hamma Hammami et Kalthoum Kennou, sachant que mon objectif est d'affronter M. Caïd Essebsi au second tour.
Accepteriez-vous un portefeuille ministériel en cas où vous ne seriez pas élu président ?
Tout dépendra du contexte et de la conjoncture dans laquelle on se retrouvera. Cela dépendra, également, de ce qui me sera proposé, sans oublier que je ne cours pas derrière les postes. Et puis, mon parti est représenté à l'Assemblée du peuple avec deux sièges.
Comment voyez-vous votre rôle en tant que futur président de la République au vu des tiraillements qui pourraient surgir ?
Je pense que je n'aurai pas de problèmes dans le sens où je n'ai pas de problème avec les principaux acteurs politiques. J'ai déjà proposé Béji Caïd Essebsi pour le poste de chef du gouvernement. C'est moi, aussi qui avais proposé Mohamed Ennaceur pour présider le gouvernement lors du dialogue national, sans oublier que j'ai de très bonnes relations avec Ennahdha. C'est dire que j'ai le profil idéal pour être l'homme de l'entente et de la conciliation. En plus bref, je suis l'homme de la situation.
Dernière question : Pourquoi devons-nous voter pour Hechmi Hamdi ?
Je mérite qu'on vote pour moi parce que je suis un homme qui favorise la justice sociale, parce que j'ai une grande expérience acquise en Grande Bretagne et, bien entendu, parce que je suis originaire de Sidi Bouzid, ce qui revêt une symbolique pleine de sens positif pour tout le pays.


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