Le nombre d'affaires judiciaires qui attendaient Slim Chiboub est de quatorze et non de deux, comme précédemment indiqué par l'homme d'affaires, ancien président de l'Espérance et gendre de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali. Son avocat a pourtant bien confirmé que son client n'avait que deux affaires et ce à son retour hier lundi 18 novembre de Dubaï où il était réfugié depuis 2011. Dans un premier temps, le ministère public a indiqué que Slim Chiboub avait huit affaires, mais finalement le nombre s'est avéré de quatorze aujourd'hui. Huit affaires sont pendantes devant le Pôle judiciaire financier et sont en relation avec des relations de business, d'abus de pouvoirs, de transactions financières. Sur ces huit affaires, Slim Chiboub n'a été interrogée que pour une seule, hier mardi dès son retour des Emirats. Le juge a décidé d'émettre à son encontre un mandat de dépôt après l'interrogatoire en attendant de l'interroger sur les sept autres. Les six autres affaires sont pendantes devant le Tribunal de première instance de Tunis dont deux ont déjà été jugées. Slim Chiboub s'est opposé aux verdicts, au motif qu'il était absent à ses procès, et il a été relaxé dans l'une après avoir écopé d'un an de prison et vu sa peine réduite à six mois de prison ferme après avoir été condamné à cinq ans de prison. Les deux accusations sont liées à des ports d'arme et l'accusé a catégoriquement nié ce qui lui est reproché. Il lui reste donc encore douze affaires en justice et il a la possibilité de faire appel du jugement d'hier le condamnant à de la prison ferme.