Le syndicaliste du bassin minier de Redayef et nouvel élu de l'Assemblée du peuple Adnene Hajji a estimé, dans une déclaration à l'émission "Kolouna Watanon" (Tous Une patrie) sur la Radio nationale ce mercredi 26 novembre 2014, que «les Tunisiens se trouve devant un choix dont même le meilleur est amer». «Le choix sera très difficile mais il faudra un peu de courage intellectuel pour prendre une décision à ce sujet», a affirmé M. Hajji. Pour lui, «il a été prouvé que Moncef Marzouki s'est rallié au rang de la pensée obscure et ne représente plus ni les forces démocratiques ni les droits de l'hommiste qui défendait la modernité et le progrès, d'où la nécessité pour tous ceux qui sont conscients de ce fait de trancher à ce sujet». En effet, l'élu de l'Assemblée du peuple pense que malgré tout ce qui se dit sur Béji Caïd Essebsi et Nidaa Tounes sur le fait qu'ils représentent l'ancien régime et l'"ancienne machine", les choses ont changé : Béji Caïd Essebsi représente pour tous les progressistes le choix amer qu'ils doivent suivre !» Autre point, Adnene Hajji a soutenu qu'il n'a pas l'intention d'influencer les électeurs mais qu'il a juste exprimé ses idées, précisant qu'il n'a pas voté au premier tour de la présidentielle et qu'il n'a pas essayé d'influencer les votes malgré le fait que c'était dans ses cordes car pour lui les candidats n'étaient pas convaincants et ceux qui représentait ses idées, n'étaient pas assez fort pour gagner. Imen Nouira