Une table ronde s'est tenue, aujourd'hui, mercredi 18 février 2015, à la résidence de l'ambassadeur britannique en Tunisie, Hamish Cowell, autour du thème "Tunisie-Royaume Uni: Partage d'expériences pour soutenir le secteur financier tunisien". Cet atelier a été organisé conjointement avec les services gouvernementaux britanniques de développement du commerce extérieur et de l'investissement et la Chambre de Commerce Tuniso - Britannique (TBCC), en présence des représentants du ministère des Finances, de la Banque Centrale de Tunisie et de la FIPA. Lors de son allocution d'ouverture, l'ambassadeur britannique a tenu à mettre l'accent sur le grand potentiel économique de la Tunisie. " Nous croyons au potentiel économique de la Tunisie, et nous allons l'aider à révéler tout ce potentiel", a-t-il affirmé en substance, avant d'ajouter qu'il sera à Londres la semaine prochaine et qu'il œuvrera à mettre en avant les relations tuniso-britanniques.
De son côté, Philippe Gautier, analyste financier pour les services gouvernementaux britanniques de développement du commerce extérieur, a tenu à rappeler l'importance de la ville de Londres en tant que place financière internationale. Il a, également, évoqué plusieurs points, dont en particulier la finance islamique, le partenariat public privé (PPP) et l'assurance. Des secteurs qui bénéficient d'un intérêt majeur dans la coopération bilatérale tuniso-britannique. « Il s'agit là de volets qui pourraient faciliter une assistance substantielle au secteur financier tunisien », selon les propres termes du conférencier. En effet, il faut démystifier le halo qu'impose la City de Londres qui est, pourtant, ouverte à tous les pays et accessible aux divers opérateurs pour peu qu'on s'y habitue et qu'on en connaisse bien les rouages, assure M. Gautier. D'ailleurs, la City s'attelle à trouver des partenaires viables et fiables en Tunisie en vue de les recommander auprès des entreprises installées en Grande Bretagne pour des projets de partenariat gagnant-gagnant et pour d'éventuels projets d'investissement en Tunisie.
Dans le même ordre d'idées de partenariat, Philippe Gautier estime qu'il est fort possible de créer un Fonds tunisien collaborant avec les sociétés installées sur le continent africain tout en s'associant avec des gestionnaires de fonds britanniques prêts à instaurer une coopération sérieuse et fructueuse avec des sociétés tunisiennes, en particulier, et avec bien d'autres à l'échelle nord-africaine, surtout que le marché des pays maghrébins est propice à un développement progressif et sûr.