Le porte-parole de l'UGTT, Sami Tahri, s'est dit étonné de la déclaration du président de la République, Béji Caïd Essebsi, dans laquelle ce dernier avait appelé à réduire les grèves. Dans une déclaration accordée, vendredi 20 février, à Shems Fm, M. Tahri a souligné que le président est tenu, de par sa fonction, de respecter l'application de la Constitution qui garantit, entre autres, le droit de grève. M. Tahri a ajouté, dans le même contexte, que le recours à la grève « n'est pas un caprice », mais « une obligation » lorsque le dialogue est sans issue. Sami Tahri a annoncé, par ailleurs, le démarrage des négociations sociales lundi matin au palais de la Kasbah en présence, notamment, du secrétaire général de la centrale syndicale, Houcine Abassi, et du chef du gouvernement, Habib Essid.