Un conte pour enfants intitulé « Le fiancé voleur », faisant partie de la collection « Mythes et légendes », et édité en langue arabe par les Editions « Kounouz », suscite la polémique sur les réseaux sociaux. Et pour cause ! L'intrigue de cette œuvre illustrée relate l'histoire d'un cambriolage et d'un viol, d'une extrême violence. Une bande de voleurs ivres, s'introduit dans une maison en trainant une petite fille. La scène illustrée et commentée fait état des cris et de la peur de la fille, précisant que les agresseurs n'en avaient cure. S'ensuit un passage surréaliste, où l'on peut lire que les bandits ont obligé la petite fille à boire de l'alcool jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus se défendre et qu'ils puissent la violer tranquillement puis la tuer. Après le meurtre, l'un des agresseurs ne pouvant voler la bague en or que portait la victime, entreprend de lui couper le doigt avec une hache pour s'en approprier…
Ce livre d'une violence inouïe et choquante, publié à l'intention d'un public d'enfants, rappelle un précédent, qui a également créé la polémique, le conte « la fâcheuse décision », relatant l'histoire d'un suicide collectif. Encore des aberrations qu'on donne à lire aux enfants tunisiens. C'est à se demander comment une telle intrigue banalisant le viol et le meurtre et toute sorte de violence soit passée inaperçue ! Les autorités compétentes devraient se pencher sur ce cas et mettre en place un contrôle rigoureux du contenu des livres pour enfants et jeune public.