Le leader du Massar Ahmed Brahim estime, dans un post Facebook que «la réalité des promesses françaises à la Tunisie est du réchauffé». En effet, M. Brahim explique l'annonce de François Hollande, en recevant Béji Caïd Essebsi, de convertir 60 millions d'euros de la dette tunisienne en investissements est dérisoire par rapport à l'ensemble de la dette tunisienne envers la France1 milliard d'euros. Son argument, les déclarations autrement plus généreuses du candidat à la présidentielle Hollande lors de sa visite en Tunisie en mai 2011 à la sortie d'une rencontre avec lui au local d'Ettajdid : François Hollande proposait alors à la communauté internationale de convertir en dons l'ensemble de notre dette. Il conclut donc que «malheureusement, il y a loin du Hollande-candidat au Hollande-président !...» Autre point, Ahmed Brahim trouve curieux que «cette même promesse de convertir cette même somme de 60 millions d'euro a été faite il y a 20 mois, lors de la visite du président français en Tunisie le … 5 juillet 2013 !!»