Le président de la République, Béji Caïd Essebsi a reçu, vendredi 8 mai 2015, au Palais de Carthage une délégation de l'Organisation contre la torture en Tunisie (OCTT), menée par sa présidente, Radhia Nasraoui. A cette occasion, le chef de l'Etat a souligné la nécessité de consolider les libertés, les droits de l'Homme et l'indépendance de la Justice, pour que la Tunisie puisse rompre définitivement avec les pratiques contraires aux valeurs et principes énoncés dans la Constitution. Béji Caïd Essebsi a également exprimé son engagement dans ce sens, signifiant qu'il ne ménagera aucun effort pour intervenir dans ce domaine, conformément aux prérogatives qui lui sont accordées par la Constitution. Le président a finalement rappelé l'importance du parachèvement de la phase de construction démocratique et les organismes qui lui sont nécessaires. A l'issue de la réunion, la présidente de l'OCTT a précisé que la rencontre a abordé la problématique de la lenteur de la Justice dans le traitement des affaires de torture. On apprend également que la délégation a appelé à ce que la lutte contre ces pratiques soit inscrite dans les programmes éducatifs et culturels. La délégation a aussi demandé l'abolition de la peine de mort et de consacrer la journée du 8 mai, Journée nationale de lutte contre la torture.