Suite à l'article paru dans lejournal Business News du 9 mai 2015 « du rififi à l'Ordre des Ingénieurs » ci-après la position du Conseil de l'Ordre actuel présentée comme droit de réponse. L'article est truffé de fausses informations, des indications non précises y sont présentées, le lecteur peut comprendre que ce sont des données fiables et des vérités absolues. Nous voulons éclairer l'opinion des Ingénieurs en particulier et l'opinion publique en général sur la réalité de ce qui se passe au sein de l'ordre des ingénieurs en rapport avec ce qui a été reproduit dans votre journal. Nous voulons éclairer les ingénieurs mal informés qui se détachent de plus en plus de leur organisation, nous faisons ceci pour le bien de la profession des ingénieurs, pour la crédibilité de leur organisation et pour leur union afin de s'acquitter au mieux de la mission dont ils ont été investis et qu'ils ont menée à bien au cours des différents épisodes historiques qu'a connus la Tunisie. Etude et mise en oeuvre des infrastructures de base économiques et sociales, Etude et mise en oeuvre des projets industriels et agricoles, Renforcement et rationalisation de l'Organisation de l'administration et des entreprises publiques, recherche et développement. Il est dit dans l'article ‘‘les Grands électeurs de l'ordre des ingénieurs est la plus haute autorité de cet Ordre ‘', Oui ceci est vrai mais ne s'applique pas actuellement à cette assemblée, il ne faut pas oublier que cette affirmation ne devient crédible qu'après l'élection du nouveau conseil et qu'après la passation des pouvoirs et des dossiers de l'ancien conseil, Provisoire ou non, au nouveau conseil qui lui, devra être élu, selon les statuts et le règlement intérieur de l'organisation, sous l'égide et le contrôle de l'ancien Conseil sortant ce qui n'a pas été le cas. Ce qui s'est passé le 29 novembre 2014 est loin d'être des élections, c'est un complot ourdi par 77 membres du collège des grands électeurs qui se sont permis d'élire un conseil de vingt membres et se sont permis de répartir les responsabilités entre eux et de demander lundi 1 décembre 2014 à la première heure au conseil provisoire de lui céder les bureaux et les comptes, ils lui ont ordonné tout simplement de cesser toute activité et de ne plus parler au nom du conseil de l'ordre, sinon un procès en justice sera intenté contre eux. Cette démarche et ce comportement irresponsable contraire à l'éthique des Ingénieurs a été naturellement et simplement refusée. C'est une razzia qu'ils ont opéré le 29 novembre et une tentative de main basse sur l'ordre des ingénieurs. Le sens de la responsabilité, l'attachement aux valeurs de droit et d''organisation le respect des Ingénieurs qui étaient appelés par le conseil provisoire à la réunion du 29 novembre sur la base d'un ordre du jour établi constituent les fondements de notre position.
L'ordre du jour en question diffusé et porté à la connaissance de tous, ingénieurs et autres comprend 3 points : 1- Lecture et adoption du rapport moral 2 - Lecture et adoption du rapport financier 3- Election de 10 membres nouveaux du conseil, ceux – ci constitueront, conformément à la loi, avec 10 membres reconduits de l'ancien conseil, le nouveau conseil de l'ordre des ingénieurs.
Cette parodie d'élection a été réfléchie bien avant, malgré l'existence d'un document de préparation des élections, signé par les secrétaires généraux des comités régionaux et sectoriels et par le comité provisoire, ce document est enregistré à la Recette des Finances et constitue un engagement pour le respect de la loi et l'élection de 10 membres et non de 20. Les 77 membres présents après la suspension de la séance par le président du comité provisoire ont préféré renier les engagements pris et transgresser la loi, n'ont-ils pas rejeté sans argument valable les deux rapports moral et financier, chose aberrante surtout pour le rapport financier pourtant validé par le commissaire aux comptes, ils ont complété leur forfait par l'élection illégale des 20 membres du conseil..Nous comprenons mal l'esprit de ces grands électeurs et leur façon de travailler dans une organisation de masse ouverte à tous les ingénieurs et qui doit être loin de toute fonctionnarisation, de tout tiraillement partisan et de tout lobbying politique ou autre. la loi stipule que le mandat du conseil est de six 6 années et que ses membres sont renouvelés par moitié tous les trois ans.
Donc il n'est pas question d'éjecter manu militari les 10 membres du comité provisoire élus selon les règles, par l ‘ancien conseil des grands électeurs le 27 janvier 2011. Prétendre que ce Conseil est désigné est un mensonge notoire et cache la mauvaise foi de ceux qui aspirent à accaparer l'organisation et la considérer comme une proie qu'ils feront tout pour ne pas la lâcher. La preuve est qu'après le refus du président de l'assemblée du 29 novembre de modifier l'ordre du jour et après sa décision de suspendre la réunion après avoir observé des comportements provocateurs et menaçant pour les membres du conseil provisoire, émanant des 77 membres des grands électeurs, ceux -ci ont poursuivi la réunion et élus un nouveau président de séance. Ils ont élus, comme indiqué, un nouveau soit disant conseil, et réparti les responsabilités entre eux. Ceci constitue à notre avis une première preuve de leur d'esprit et de leur culture associative et organisationnelle. Une autre preuve c'est leur intervention auprès des banques pour geler les comptes bancaires de l'organisation privant ainsi les employés de leur salaire et empêchant le conseil légal d'honorer ses engagements vis à vis de ses fournisseurs STEG -SONEDE - TUNISIE TELECOMS et autres fournisseurs de biens et de services - Une autre preuve et ce n'est pas des moindres, la provocation du samedi 9 mai 2015. Ils ont réuni 65 personnes des grands électeurs et quelques autres ingénieurs et élèves ingénieurs devant les locaux de l'ordre en vu de tenir leur réunion, en trouvant les portes fermées comme il est signalé dans votre article, ils ont tenu leur réunion dans un hôtel de la place.
Cette réunion est une provocation de bas niveau. Ils ont annoncé et demandé à tous les ingénieurs de venir en masse le samedi pour destituer le comité provisoire et prendre possession des locaux et des dossiers. Ils ont mis à la disposition des ingénieurs des bus arrivant de Sfax, de Sousse et de Monastir ainsi que des voitures personnelles et d'autres de l'administration. Devant cette situation le conseil provisoire dans sa réunion du samedi 18 avril 2014 et au vu du travail de mobilisation perçu dans les journaux et dans les réseaux sociaux, a décidé de ne pas permettre la tenue de cette réunion dans les locaux de l'ordre et ce pour des raisons de sécurité, la salle de réunion de l'Ordre ne peut pas recevoir plus de 100 personnes, nous avons estimé à plusieurs milliers le nombre de participants potentiels, nous avons eu crainte pour les locaux et pour la sécurité des participants et c'est pour cette raison et par notre sens de responsabilité que nous avons purement et simplement fermé les portes. Une autre preuve de leur volonté d'étouffer la proie et de mettre les ingénieurs devant le fait accompli c'est leur impatience et leur détermination à ne pas laisser la justice dire son mot et trancher quant à la légalité de leur ‘'élections''. Ils n'ont pas voulu attendre au 5 juin 2015, date de l'audience judiciaire soit moins de quatre semaines Il est dit dans votre article ‘‘Le comité provisoire occupe les lieux ‘', cette déclaration est tendancielle et porte préjudice à l'ordre des ingénieurs, ce qu'il fallait dire : le comité provisoire continue à assumer ses responsabilités et à remplir sa mission de conseil de l'ordre d'une façon légale et en respect total des statuts et du règlement intérieur en vigueur''. Toute occupation comme vous le savez est illégale alors que le comité provisoire est légal et travaille dans la légitimité depuis plus de quatre années. l'auteur de l'article paru dans votre journal semble avoir un parti pris, ce qui est en contradiction avec l'éthique que doit observer tout média. Le conseil actuel malgré les pressions et le harcèlement - Blocage de ses comptes bancaires,, campagne de dénigrement systématique et calomnies dans la presse et à travers les réseaux sociaux - continue à accomplir sa mission jusqu'à la tenue d'élections légales conformes aux dispositions prévues dans les statuts et ce en conformité avec la décision de la justice. Nous appelons tous les ingénieurs tunisiens à réfléchir sur l'avenir de leur organisation qui doit être tenue en dehors de toute pression extérieur quelle que soit son origine et qui doit être dirigée par des ingénieurs compétents, responsables et jeunes.. Mongi Miled Président du Comité provisoire de l'Ordre des Ingénieurs Tunisiens