Naoufel Jammeli, membre de la commission parlementaire chargée d'enquêter sur d'éventuels cas de torture sur des personnes accusées de crimes terroristes, a déclaré mercredi 12 août 2015 que la commission ne dispose pas de suffisamment de preuves et de données pour se prononcer sur l'affaire. Intervenant sur Shems Fm, le député a indiqué que la commission n'a pas pu accéder au rapport du médecin légiste et que le peu d'information qu'elle détient provient des médias et des déclarations des avocats des détenus qui confirment la torture de leurs clients. M. Jammeli explique l'inaccessibilité aux preuves par l'absence de procédure légale autorisant la commission à se procurer de tels documents.