Ridha Belhaj, chef du cabinet présidentiel, était l'invité de Myriam Belkadhi sur les ondes de Mosaïque FM le 19 août 2015. Ridha Belhaj a profité de l'occasion pour expliquer que la réunion entre Béji Caïd Essebsi, Habib Essid, Mohamed Ennaceur, Houcine Abassi et Wided Bouchamaoui a tourné autour des principales préoccupations sociales et économiques du pays. Cette réunion avait pour objectif de trouver des consensus autour de questions importantes comme la lutte contre le terrorisme. M. Belhaj a également indiqué que la réunion a traité du projet de loi de réconciliation nationale présenté par la présidence de la République. Ainsi, le chef du cabinet présidentiel a indiqué que les principaux acteurs économiques du pays soutiennent ce projet de loi. Il a ajouté qu'il ne s'ait encore que d'un projet qui reste révisable en précisant que la présidence de la République est ouverte aux suggestions à ce sujet.
« On voit l'opposition à ce projet venant de personnes connues pour s'opposer, une minorité vaincue aux élections dont on respecte la position et qui ne dépasse pas quelques élus » a-t-il déclaré. « Il n'y a aucun juriste digne de ce nom qui a contesté ce projet de loi ou sa constitutionnalité hormis quelques activistes civils minoritaires » ajoute-t-il. Le chef du cabinet présidentiel a également indiqué que le dialogue autour de ce projet de loi devait se faire au sein de l'Assemblée et non dans la rue. Il déclare que ceux qui veulent voir retiré ou modifié ce projet de loi doivent le réclamer démocratiquement et non inciter les gens à investir les rues.
Ridha Belhaj poursuit en disant que l'instance vérité et dignité est une instance qui doit appliquer les lois et n'a pas à agir contre les lois. « L'instance n'est pas une assemblée législative, elle n'a pas le droit de donner son avis sur des projets de loi » insiste-t-il.
