Le chef du cabinet présidentiel, Ridha Belhaj, a estimé que ceux qui s'opposaient au projet de réconciliation économique proposé par Béji Caïd Essebsi était « une minorité vaincue aux élections ». Invité ce matin sur les ondes de Mosaique Fm, Ridha Belhaj est revenu sur la rencontre qui a réuni, hier, les principaux acteurs de la scène politique à l'initiative du président de la République soulignant que son objectif était de trouver une forme de consensus autour de sujets cruciaux comme la lutte contre le terrorisme ou la reprise de l'activité économique. Le chef du cabinet a ajouté que le projet de réconciliation était également au centre des discussions. Et Ridha Belhaj de préciser que les acteurs économique adhèrent à ce projet et ont affiché leur soutien à la présidence de la République. Le chef du cabinet présidentiel a défendu avec véhémence le projet de réconciliation économique soulignant qu'aucune contestation juridique n'a entaché la proposition du président de la République. « Ceux qui s'opposent aujourd'hui à ce projet sont une minorité vaincue aux élections » a déclaré Ridha Belhaj. La position de ceux qui s'y opposent est connue, elle ne dépasse pas quelques élus, a-t-il dit en substance. « Nous respectons leur position mais aucun juriste digne de ce nom n'a contesté ce projet ou sa constitutionnalité hormis quelques activistes civils minoritaires, a-t-il surenchéri. « Le débat autour de ce projet doit se tenir sous les auspices démocratiques de l'Assemblée et non dans la rue », a dit Belhaj en allusion aux appels de manifestation contre ce projet.