Le parti Al Qotb (Pôle démocrate moderniste) a appelé à la libération immédiate du jeune étudiant condamné à un an de prison pour homosexualité, après avoir subi un test anal. Dans un communiqué publié samedi 26 septembre 2015, Al Qotb demande la révision de certaines lois « rétrogrades » du Code pénal, notamment l'article 230. « Celle-ci contredit les libertés individuelles et l'intégrité physique des personnes, protégées par la Constitution », peut-on lire. Le parti invite également la présidence du gouvernement à assumer ses responsabilités face à ces « transgressions honteuses » des droits de l'Homme.
Le communiqué qualifie, par ailleurs, le test anal de « pratique moyenâgeuse » et l'affaire de « scandale » ayant fait de la Tunisie l'objet de polémique et de dérision dans les journaux internationaux.