Le parti « Al Massar » a fustigé la condamnation d'un jeune étudiant pour homosexualité après l'avoir soumis à un examen utilisé comme preuve dans l'inculpation des actes de sodomie. Dans un communiqué diffusé vendredi, « Al Massar » a dénoncé une atteinte flagrante à la dignité humaine et à l'intégrité physique considérant cette procédure contradictoire à l'article 23 de la constitution, le quel stipule que l'état est garant de la dignité de la personne et de son intégrité physique et interdit la torture physique et morale. Le test anal est jugé comme une pratique de torture par les Nations-Unies. Al Massar a considéré ces pratiques comme inhumaines et inadmissibles sauf dans les cas de viols ou une maladies imposant la pratique de cet examen. Al Massar a, par ailleurs, manifesté son refus de l'immixtion de l'état dans la vie privée des citoyens en rappelant l'article 24 de la constitution stipulant que l'état garantit le respect de la vie privée. Al Massar a souligné les antagonismes entre les textes du code pénal notamment l'article 230 et la constitution, en appelant à sa suppression. Et d'appeler la commission des libertés de l'Assemblée des représentants du peuple à assumer son entière responsabilité vis à vis de cette situation et de la menace qu'elle fait planer sur le processus de transition démocratique. Rappelons qu'un étudiant de 22 ans a été condamné à un an de prison ferme pour homosexualité après avoir subi un examen.