L'imam extrémiste limogé de la mosquée Sidi Lakhmi de Sfax, Ridha Jaouadi, a reçu, ce lundi 26 octobre 2015, vers 14h, une convocation pour ce rendre le jour même au poste de police de Sfax, suite à l'approbation du ministère public. L'imam sera entendu dans deux affaires. La première est relative à la perturbation de la prière du vendredi deux semaines de suite depuis son limogeage. Les autorités soupçonnent qu'il est derrière ces événements, incitant les fidèles à se rebeller contre la décision du ministère des Affaires religieuses, chose qui est punie par l'emprisonnement et par une amende financière, et ce, selon le code pénal et la loi régissant les mosquées.
La seconde concerne l'affaire de malversation de l'Association de la conservation de la mosquée Sidi Lakhmi, dont il est membre.
En effet, une enquête a été ouverte suite à des plaintes déposées par le personnel travaillant dans la mosquée de Sidi Lakhmi et n'ayant pas reçu leurs salaires. Cette enquête a révélé que des dons énormes, de l'ordre de centaines de milliers de dinars, ont été attribués à ladite association. Une descente a, donc, été effectuée chez les deux dirigeants de l'association et a permis la saisie de documents prouvant qu'ils ont versé les dons dans leurs propres comptes bancaires. I.N Ridha Jaouadi convoqué par les forces de l'ordre à Sfax
L'imam extrémiste limogé de la mosquée Sidi Lakhmi de Sfax, Ridha Jaouadi, a reçu, ce lundi 26 octobre 2015, vers 14h, une convocation pour ce rendre le jour même au poste de police de Sfax, suite à l'approbation du ministère public.
L'imam sera entendu dans deux affaires. La première est relative à la perturbation de la prière du vendredi deux semaines de suite depuis son limogeage. Les autorités soupçonnent qu'il est derrière ces événements, incitant les fidèles à se rebeller contre la décision du ministère des Affaires religieuses, chose qui est punie par l'emprisonnement et par une amende financière, et ce, selon le code pénal et la loi régissant les mosquées.
La seconde concerne l'affaire de malversation de l'Association de la conservation de la mosquée Sidi Lakhmi, dont il est membre.
En effet, une enquête a été ouverte suite à des plaintes déposées par le personnel travaillant dans la mosquée de Sidi Lakhmi et n'ayant pas reçu leurs salaires. Cette enquête a révélé que des dons énormes, de l'ordre de centaines de milliers de dinars, ont été attribués à ladite association. Une descente a, donc, été effectuée chez les deux dirigeants de l'association et a permis la saisie de documents prouvant qu'ils ont versé les dons dans leurs propres comptes bancaires.