Le chargé de mission au sein du ministère des Affaires Religieuses, Abdelhamid Ben Romdhane, a indiqué le 13 novembre 2015, sur Shems Fm que le ministère n'a pas interdit la tenue de la prière du vendredi dans la mosquée Sidi Lakhmi à Sfax. Selon lui, le ministère a tout simplement, pris la décision de la suspendre « provisoirement » jusqu'au retour du calme. Le chargé de mission a précisé que la prière du Sobh s'y est tenue normalement ce matin, et que la mosquée rouvrira ses portes cet après-midi pour la tenue de la prière d'Al Asr. Ajoutant que les individus qui sont derrière les perturbations de la prière du vendredi dans la mosquée Sidi Lakhmi, ces dernières semaines, ne sont pas originaires de la ville de Sfax, et arrivent en bus et en train dans le seul but de perturber la tenue de la prière du vendredi. De son coté, le secrétaire général du conseil syndical national des imams et des cadres des mosquées, Chiheb Eddine Tlich, a indiqué que tous les efforts doivent être déployés pour arranger la situation. Le ministère doit, dit-il, respecter ses engagements et notamment l'accord signé en avril 2015 et qui concerne les libertés au sein des mosquées et l'amélioration des conditions sociales de 17.000 cadres religieux en Tunisie. Il a ajouté que le syndicat estime la vague de licenciements qui a touché certains imams comme étant « abusive et illégale » affirmant que ceux-ci « n'ont même pas pu se défendre ou être informés des raisons exactes de leur limogeage ». Abdelhamid Ben Romdhane, chargé de mission au sein du ministère des Affaires Religieuses a affirmé, répondant à cela, que Ridha Jaouadi, ancien imam de la mosquée de Sfax a été limogé pour ne pas avoir respecté ses engagements signés. Il est également accusé d'avoir exercé une activité syndicale sous couvert de la religion au sein de la mosquée et prononcé un discours incitant à la haine, concernant les décisions du ministère.