Le directeur de l'Information au ministère des Affaires étrangères, Naoufel Laâbidi, a indiqué dans la soirée du mercredi 2 décembre 2015 à la TAP, qu'aucune partie n'a jusqu'à présent revendiqué l'enlèvement de Nourhane Houas, la fonctionnaire tunisienne du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), mardi au Yémen. Des contacts intensifs avec la mission tunisienne permanente auprès de l'Organisation des Nations Unies et avec le CICR ont été entamés, par le ministère des Affaires étrangères, le lendemain du kidnapping, afin de suivre de près les développements liés à cette affaire, déterminer les circonstances et le mobile de cet acte et connaître les revendications des auteurs de l'enlèvement, a précisé M. Laâbidi. Ce dernier a expliqué que le ministère est entré en contact avec les organismes précités en l'absence d'une représentation diplomatique tunisienne au Yémen, rappelant que l'ambassade tunisienne à Sanaa a été évacuée depuis le déclenchement de la guerre civile au Yémen. Pour sa part, la porte-parole du CICR au Yémen, Sitara Jabin, a indiqué dans une déclaration à la TAP mercredi matin, que le CICR «a tout mis en œuvre pour libérer la fonctionnaire tunisienne enlevée».
On rappelle que le CICR avait indiqué, mardi, dans un communiqué qu'«un groupe armé a enlevé deux de ses fonctionnaires au Yémen alors qu'ils se rendaient à leur travail à Sanaa», précisant que l'un d'eux a été libéré alors que la fonctionnaire tunisienne demeure toujours entre les mains de ses ravisseurs.