Dans une publication diffusée mardi 17 mai 2016 sur sa page Facebook, le député et dirigeant d'Irada Imed Daïmi a indirectement accusé de haute trahison Rafik Chelly, ancien secrétaire d'Etat chargé des Affaires sécuritaires, sous le premier gouvernement de Habib Essid. D'après Imed Daïmi, Rafik Chelly aurait rencontré dernièrement à Paris Mohamed Dahlan, ancien ministre palestinien de la sécurité intérieure. Le député tunisien traite, dans sa publication, le leader palestinien de sioniste et mercenaire agissant contre la résistance palestinienne et les révolutions arabes. Imed Daïmi considère que la rencontre est un crime à l'encontre de la sûreté tunisienne et exige une enquête et une reddition de comptes. Le député continue sur sa lancée en accusant (toujours sans preuves) le dirigeant du Mouvement du Projet de la Tunisie, Mohsen Marzouk, d'avoir également eu une rencontre avec Mohamed Dahlan. D'après lui, le leader palestinien chercherait « à semer la zizanie en Tunisie à l'instar de ce qui s'est passé dans d'autres pays des révolutions arabes et ce en application d'une stratégie mise en place et financée par des services d'espionnage, sponsors de Dahlan d'après lui, et mise en application par des Tunisiens aux mains sales » Imed Daïmi avertit sur le danger imminent auquel nos services de renseignement doivent prendre garde, parce qu'il y aurait des informations (d'après lui) que Mohamed Dahlan envisage de ramener de gros investissements de ses sociétés au Montenegro afin de servir de voile à son activité destructrice.
On rappelle que Imed Daïmi figure parmi les députés qui voyagent le plus à l'étranger sans pour autant rendre compte de quoi que ce soit de ses activités dans les pays qu'il visite. Il y a à peine un an, il s'est rendu à Beyrouth où il a rencontré des dirigeants chiites du Hezbollah dont certains figurent sur les listes du FBI comme étant parmi les terroristes les plus recherchés au monde.