Le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, et le ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi, ont coprésidé une réunion avec les ambassadeurs en Tunisie des pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Russie, Royaume-Uni, Italie et Canada) et ceux de l'Union européenne (UE), et ceci dans le cadre du mécanisme de coordination économique entre les trois parties. L'événement s'est tenu en présence du secrétaire d'Etat à l'Immigration et aux Tunisiens résidents à l'étranger, Radhouane Ayari, le premier conseiller auprès du président de la République chargé du suivi des réformes économiques, Ridha Chalghoum, du PDG de l'Agence de promotion de l'investissement extérieur (Fipa Tunisia), Khalil Abidi, ainsi que plusieurs hauts cadres.
La réunion a permis de passer en revue les préparatifs à la conférence internationale pour l'investissement Tunisia 2020 qui est prévue pour les 29 et 30 novembre courant. Elle a été, également, une occasion pour réitérer l'importance du mécanisme de coordination économique lancé en juin 2016 pour la mobilisation du soutien économique à la Tunisie dans ses diverses formes, « ce qui va permettre de répondre aux exigences de l'étape actuelle en amorçant le décollage économique, augmentant la de croissance, réduisant le taux de chômage, et développant les régions intérieures », précise un communiqué du MAE. Le côté tunisien a, aussi, profité de cette réunion, pour exprimer les aspirations de la Tunisie pour bénéficier d'un soutien exceptionnel du G7 et de l'Union européenne, hors des cadres traditionnels de l'appui, et dont l'objectif sera l'élaboration d'un plan complet qui comprend le développement de l'investissement, des programmes de partenariat et de financement des grands projets programmés dans le cadre plan quinquennal de développement 2016-2020.
Pour leur part, les ambassadeurs présents ont souligné la volonté de leurs pays respectifs à prendre part à Tunisie 2020 avec des délégations de haut niveau représentant les secteurs public et privé. Ils ont, également, exprimé leur conviction que la croissance économique en Tunisie représente la plus grande garantie pour le succès de la démocratie naissante. Il a été, aussi, convenu, à cette occasion, la nécessité de suivre la mise en œuvre des résultats des accords et des partenariats entre les représentants du secteur public, d'une part, et ceux du secteur privé, d'autre part, dans le cadre des partenariats publics privés (PPP).