Le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi est revenu, samedi 17 décembre 2016, sur la décision, de la société pétrolière Petrofac, de quitter la Tunisie. Intervenant sur les ondes de Mosaïque Fm, le ministre a annoncé que de nouvelles parties sont entrées en action pour réclamer des recrutements et ce en dehors de l'accord conclu en septembre dernier.
« Nous œuvrons à trouver des solutions. Toutefois, nous sommes contre le sabotage de la production et le blocage des routes pour que les camions de la société ne passent pas ! Ce n'est pas une façon de protester ! Aujourd'hui, il faudra adopter d'autres formes de protestation, notamment à travers des organisations qui représentent ces mêmes protestataires. Nous n'acceptons pas que la société soit prise en otage ! », a martelé Mohamed Trabelsi.
Le responsable a par ailleurs appelé les habitants de l'île de Kerkennah à convaincre ces individus du fait que leurs agissements ne mèneraient à rien de constructif : « Les sociétés comme Petrofac, offrent des opportunités pour améliorer la situation sociale sur l'île. Nous serons tous perdants par ce départ et en particulier les habitants de Kerkennah, qui en payeront le prix les premiers », a-t-il relevé en substance.