Sami Daboussi, fils de Jilani Daboussi est revenu sur les circonstances du décès de son père, aujourd'hui, jeudi 13 avril 2017 sur Mosaïque FM, accusant, entre autre, les ministres de l'époque, Noureddine Bhiri et Abdellatif Mekki, d'être derrière sa mort, à travers une opération de torture orchestrée. M. Daboussi a affirmé qu'il a saisi la Justice française, tenant compte du fait que son père possédait la nationalité française, ajoutant qu'une date de procès a été fixée, et que le parquet français en a notifié le comité de défense des accusés. Ainsi, un mandat d'amener international sera émis à l'encontre de toute personne, dont l'implication sera avérée.
L'ancien ministre de la Justice, et chef du bloc parlementaire d'Ennahdha, Noureddine Bhiri est, donc, intervenu par téléphone pour répondre aux accusations formulées par Sami Daboussi, en le contre-attaquant, « Vous nuisez à la mémoire de votre père, et vous étalez son linge sale. Je vous défie de pouvoir dire le motif de son arrestation », lui a-t-il lancé. Noureddine Bhiri n'a pas même voulu appeler le fils de Jilani Daboussi par son nom, « Je n'ai pas l'honneur de vous appeler par votre nom, parce que je n'ai aucune estime pour quelqu'un qui utilise la mémoire de son père, et nuit à son Histoire. Nous la préservons mieux que vous ! ».
Rappelons que Jilani Daboussi est décédé à l'âge de 67 ans après une longue maladie. Il était détenu depuis le mois d'octobre 2011 jusqu'au 7 mai 2014, mais il n'a pas été condamné, bien que la détention préventive ne doive pas dépasser les 14 mois légalement.