La Fédération tunisienne des directeurs de journaux a publié, ce jeudi 11 mai 2017, un communiqué pour dénoncer la peine de 6 mois de prison ferme prononcée par le tribunal de première instance de Tozeur à l'encontre du président de l'Union Tunisienne des Médias Associatifs et directeur de la station radio Djerid Fm, Salam Malik. Le communiqué a indiqué que la Fédération tunisienne des directeurs de journaux « apporte son soutien total à M. Malik » et qu'elle « appelle à sa libération immédiate ». Il a également mis en exergue « l'absence d'éléments dans cette affaire qui justifieraient la peine d'emprisonnement ferme à l'égard de Salam Malik » et que celui-ci « ne constitue en rien un danger à la sécurité nationale ». La fédération a également mentionné la nécessité de mettre en place un « assistant du procureur de la République qui sera chargé d'investiguer sur les crimes et délits dans lesquels les hommes de médias sont impliqués ».
La Fédération tunisienne des directeurs de journaux a également dénoncé la condamnation de Salam Malik basée sur l'article 125 du code pénal alors que ce sont les dispositions des décrets-lois 115 et 116 qui régissent les délits relatifs à la presse.